ARTE
Volume 7
Arte est parvenue à rendre Caterina beaucoup plus agréable, joviale, mais aussi investie dans ses études. Ce succès a permis à Dafne, l’une des servantes, de gagner le pari pris avec ses collègues. Mais cela n’allège pas le lourd fardeau qu’elle porte, ce secret qu’elle n’a révélé à personne. Il explique d’ailleurs, sans doute, sa froideur avec Youri, le mécène d’Arte.
De son côté, la jeune peintre peut maintenant se consacrer à son métier en réalisant les commandes de tableaux de la famille Fariel. Mais les mots maladroits d’un apprenti vont avoir une incidence sur son état d’esprit. Elle va soudain se couper de la vie quotidienne pour redoubler de travail, au point de mettre sa santé en péril.
Par legoffe, le 11 janvier 2018
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782372872843
Notre avis sur ARTE #7 – Volume 7
L’arrivée d’un nouvel « Arte » chez Komikku est toujours un événement. En quelques volumes, ce manga est devenu une série de référence. Et on ne peut que le comprendre. Il respire l’humanité, la joie de vivre, la passion, la générosité et la volonté, toutes ces valeurs portées par l’héroïne de cette bande dessinée.
Mais son succès s’explique aussi par un scénario intelligent, qui prend le temps de développer les personnages à travers leur vie et leurs émotions.
C’est aussi un manga aux dessins subtils et raffinés. Kei Ohukbo prend le temps de soigner les acteurs du livre comme les paysages de Venise (même si on aimerait en voir plus).
Ce nouvel épisode ne fait pas exception. Il est très réussi. L’auteur pose la question de la part qu’il peut y avoir entre le mérite et la condition sociale à travers une approche touchante.
Et que dire de notre découverte sur la vie de Dafne, servante chez les Fariel. Une fois encore, la mangaka développe avec brio un beau portrait de personnage secondaire.
Ce manga est décidément un petit bijou d’humanité que je conseille à tous. Et quand je dis « tous » je m’adresse aussi à ceux qui n’ont pas l’habitude de lire des BD japonaises. Vraiment, ce serait dommage de passer à côté !
Par Legoffe, le 11 janvier 2018