DAI DARK
Volume 1
"Sanko Zaha, un ado qui adore les spaghettis, voyage dans les ténèbres de l’espace infini. On raconte que ses os exauceraient n’importe quel souhait. C’est pourquoi les pires malfrats de l’univers veulent lui faire la peau ! Heureusement, toujours accompagné d’Avakian, son fidèle compère, il n’hésitera pas à désosser gaiement tous ses assaillants."
Résumé éditeur
Par fredgri, le 19 mars 2022
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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782302095601
Notre avis sur DAI DARK #1 – Volume 1
Aussi simple soit elle, cette présentation que propose Soleil sur son site résume très bien le postulat de base qui rythme ce premier volume complètement barré. On n’a finalement besoin d’aucune autre explication (et il n’y en aura pas, de toute façon !). Peut-être doit-on juste préciser que Sanko collecte progressivement la matière morte de ses victimes (os, bidoche et peau) pour ensuite pouvoir se payer de quoi alimenter son vaisseau qui pourra alors l’emmener ou il veut. Ensuite, au détour de ses aventures, il croise et se lie d’amitié avec l’inquiétante Death Delamort, la personnification de la mort, qui se repaît des âmes des défunts…
A partir de tout ça, on comprend vite que non seulement l’ambiance risque d’être un brin glauque, mais que néanmoins il y règne, comme ce fut le cas dans la précédente série de l’autrice: Dorohedoro, une atmosphère plutôt enlevée, voir même avec de l’humour !
Et c’est ce qui surprend dès les premières pages. Certes c’est sombre, il y a de la tripaille à tout va, les personnages sont solennels avec tout le décorum qui appuie bien sur le concept, mais en parallèle, Sanko déborde de vie, d’innocence. Il sait que s’il révèle trop son identité, on va essayer à tout prix de le tuer pour le désosser, mais d’un autre côté, il est suffisamment puissant pour ne craindre personne !
Mais malgré cet univers dans lequel il évolue, malgré le ton qui pourrait facilement tomber dans l’ampoulé, Q-Hayashida traite l’ensemble comme une simple balade. Les monstres les plus affreux alternent des phases ou ils se jettent sur le jeune homme à d’autres ou ils discutent de Spaghetti Boulette avec lui, Sanko va faire ses courses avec sa besace pleine de cranes et autres morceaux de viandes faisandées et pour le remercier la vendeuse lui offre en geste commercial des petites brioches maison…
Au final, on s’attache très vite à ce drôle de personnage et son "Sakadoh" qui peut devenir un guerrier des ténèbres impitoyable dès qu’il se déplie. On ne sait pas trop ou le récit nous emmène, quel est le sens de cette aventure, mais on est particulièrement intrigué pour ne pas trop se poser de question, séduit par les dessins, par les ambiances et par la curiosité !
Laissez-vous tenter, vous aussi !
Par FredGri, le 19 mars 2022
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