DRAGON HEAD (VOLUME DOUBLE)
Tome 1
Un train qui roulait vers Tokyo a déraillé dans un tunnel dont les deux issues se sont obstruées. Etait-ce un tremblement de terre ? Trois passagers seulement ont survécu à la catastrophe : Teru et Nobuo, deux garçons, et Ako, une fille. Quel traumatisme pour eux qui n’allaient pas réussir à entrer en contact avec l’extérieur et qui allaient, jour après jour, voir leurs maigres réserves de nourriture fondre comme neige au soleil ! Et quel stress permanent, d’autant que Nobuo, malgré l’esprit d’entraide qui aurait dû prévaloir, allait se montrer de plus en plus agressif.
Par sylvestre, le 13 mars 2017
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Collection s :
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Sortie :
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ISBN :
9782811633233
Notre avis sur DRAGON HEAD (VOLUME DOUBLE) #1 – Tome 1
Après avoir vu son format s’agrandir quand elle a été rééditée pour la collection Pika Graphic en 2010, la série Dragon Head subit en cette année 2017 une nouvelle transformation pour nous revenir cette fois en volumes doubles. Nouveau format, donc, mais plaisir inchangé pour les lectrices et les lecteurs qui reliront cette histoire et plaisir assuré pour celles et ceux qui la découvriront.
L’auteur Minetaro Mochizuki nous pousse d’entrée dans une situation terriblement angoissante… Une catastrophe a lieu et trois survivants se retrouvent comme enterrés vivants dans un tunnel dont les extrémités se sont bouchées, un tunnel qui – en plus – se réduit à mesure que de nouvelles secousses ont lieu. Aucun secours n’arrive et le temps passe. Tout n’est qu’obscurité, poussière, faim et angoisse et, comme si cela ne suffisait pas, Nobuo, l’un des trois héros, sombre dans une folie qui fait de lui un ingérable danger supplémentaire pour Ako et pour Teru à qui la narration en voix off est attribuée.
Le mangaka maîtrise son art : des effets de flou dans la typographie accompagnent dans un premier temps la subite et rapide secousse qui va emmurer les personnages. Puis le dessin, réaliste et précis, offre une excellente lisibilité bien que toutes les situations auxquelles on assiste se déroulent dans le noir. Le scénario enfin est une partition dont le rythme est effreiné : il n’est qu’avalanches de problèmes qui viennent s’ajouter les uns aux autres pour les héros ; des héros qui se retrouvent en mode "lutte de tous les instants" contre la montre, contre la peur de l’obscurité, contre le manque de nourriture, contre le manque d’hygiène, mais aussi contre les phobies qu’ils développent immanquablement dans leur situation telle la peur de l’autre…
Dragon head est une série manga dont les débuts sont haletants en diable. Que les éditions Pika l’aient remise au goût du jour est une merveilleuse idée, vous feriez bien d’en profiter !
Par Sylvestre, le 13 mars 2017