FLASH GORDON, L'INTÉGRALE
1934-1937
Quand l’histoire commence, Flash Gordon est un champion de polo qui prend l’avion. Dans le même appareil se trouve la belle Dale Arden. Depuis quelques temps d’étranges bouleversements naturels font rage un peu partout. Forcé par les éléments, l’avion ou se trouve Flash s’écrase près du laboratoire du professeur Zarkov qui voit dans l’athlète l’opportunité de tester sa théorie qui tend à dire que ces tempêtes, ces ras de marée, ces tremblements de terre ne seraient en fait que les signes d’une invasion extra terrestre imminente. Il réussit à piéger Flash et Dale et tous les trois s’envolent à bord d’une fusée vers l’espace… Ils finissent pas arriver sur la planète Mongo gouvernée par le tyran Ming. Mais Flash Gordon attise toutes les convoitises, que ce soit la fille de Ming, la princesse Aura, que ce soit les peuples de la planète qui voient en lui leur sauveur ou tout simplement Ming qui ne supporte pas cette héroïsme qui le défie…
Flash va donc devoir se battre pour sa survie, celle de Dale devenue sa fiancé et de ces peuples opprimés !
Par fredgri, le 27 avril 2013
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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782302024472
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Notre avis sur FLASH GORDON, L’INTÉGRALE #1 – 1934-1937
Dans les années 30 on est en plein dans l’age d’or des pulps avec ces héros qui vont sauver des planètes, une belle au cou ! Flash Gordon surfe donc sur la vague des Buck Rogers, des John Carter crées quelques années auparavant. On est dans le même schéma, le même style de dynamique !
Le héros est identifiable dès le premier strip, il est blond, costaud, c’est un athlète accomplit, et les auteurs ne s’empêtrent pas dans des explications rocambolesques pour expliquer pourquoi il se retrouve sur cette planète, avec une belle femme à ses côtés, le principal c’est qu’il y soit, qu’il ai ensuite l’occasion de devenir un héros et de sauver sa belle quand c’est nécessaire ! Évidemment, on est vraiment dans les archétypes, le héros est pur et honnête, sa fiancé est relégué la plupart du temps dans un rôle récurent de demoiselle en détresse qui ne cesse de se faire capturer ou d’être menacée (un peu comme avec Dejah Thoris et John Carter ou bien Buck Rogers et Wilma). Mais tout l’intérêt de ce strip va résider dans son incroyable dynamisme, dans cette façon d’amener un récit qui ne s’arrête jamais. C’est simple, en à peine quelques strips Flash est arrivé sur Mongo, a rencontré Ming et sa fille, a déjà combattu des dragons, des hommes rouges, il a sauvé la cité d’une attaque des hommes lion, il a été sauvé par Aura, a déjà secouru deux fois Dale et s’est fait capturer par des hommes poissons… Vous l’aurez compris, ça va très vite. C’est à la fois une très grosse qualité et un gros défaut. Qualité parce que c’est entraînant et addictif, une fois qu’on commence on a de la peine à reposer le livre. Défaut parce que du coup cette narration très vive empêche toute approche plus subtile et toute caractérisation plus profonde. Pendant quelques mois le héros va se contenter de sauter d’une aventure à l’autre sans se reposer, sans s’arrêter. Mais progressivement, même si le rythme ne ralentit pas, la narration s’aère, se fait plus fine. En parallèle, Raymond varie son graphisme qui se fait parfois plus vif, moins précis.
L’artiste est alors en train de devenir une légende du dessin, son trait sur Flash Gordon est d’abord assez primaire tout en gagnant très vite en finesse, allant jusqu’à devenir même tout simplement sublime. Mais on devine, en parallèle, qu’il a d’autres projets en cours (Jungle Jim et Agent Secret X-9), que son dessin est forcé de changer pour lui permettre d’aller plus vite. C’est assez étrange de regarder ces mutations, comme une sorte de remise en question d’un style pourtant plein de virtuosité ! Il n’empêche que le succès de Flash Gordon est en grande part du à ce souffle épique qui enrobe chaque planche, entre classicisme tout droit hérité des peintures héroïques de la Renaissance et ce style très poseur des illustrations SF qui fleurissent à cette époque ! Dès les premières planches on est conquis par ces combats, par cette grâce presque chorégraphiée qui anime les scènes, par ces mille et une créatures étranges et par la beauté de ces princesse jaunes !
Je découvre donc cet univers avec cet album et j’en redemande.
Soleil a décidé de réunir tout les strips dans l’ordre chronologiques. Il y aura donc l’intégralité des Alex Raymond avant de continuer ensuite, espérons le, avec Austin Briggs ! Pour l’instant ils reprennent les volumes publiés par Titans Book.
Très très vivement conseillé !
Par FredGri, le 27 avril 2013
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