FREAK ISLAND
Tome 1
Un groupe d’étudiants inscrits au club archéologique de leur université étaient à bord d’un bateau lorsque leur attention a été attirée par des mouvements sur une île au large de laquelle ils passaient et qui pourtant semblait déserte.
C’est alors qu’ils ont vu de loin, sur une plage, un homme se tenant à côté d’un feu. Croyant qu’il s’agissait d’un naufragé, l’un des étudiants a plongé pour aller à sa rencontre. Quelle ne fut pas la surprise des autres lorsque l’homme en question a sorti un marteau et a commencé à défoncer le crâne du pauvre altruiste !
Devant l’horreur de la situation, deux autres ont plongé pour aller secourir leur ami, bientôt suivis par les autres qui durent quitter leur navire en train de sombrer après avoir eu sa coque crevée par une épave gisant dessous dans les eaux peu profondes. Mais le temps qu’ils atteignent le rivage, copain et le mytérieux personnage ultra-violent avaient disparu.
La tension était à son comble ! Et le cadavre qui fut découvert dans le feu sur la plage acheva de prévenir nos pauvres apprentis archéologues que leur séjour forcé sur cette maudite île allait être tout sauf une partie de plaisir…
Par sylvestre, le 29 août 2016
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782756068671
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Notre avis sur FREAK ISLAND #1 – Tome 1
Certains mangas ne tournent pas autour du pot et nous projètent directement dans le vif du sujet. Freak island est de ceux-là, nous invitant à assister dès les toutes premières planches de ce tome 1 à une séquence pleine de stress, d’angoisse et d’horreur ! Le schéma est très classique, on l’a déjà rencontré dans de nombreux mangas et dans de nombreux films : ici, c’est l’histoire un groupe de jeunes héros qui vont s’aventurer dans un lieu qui a tout pour faire peur et qui vont s’y retrouvés coincés, sans possibilité de se voir aidés et placés sous une menace suprême puisque la mort est clairement à la clé pour celui qui fait un faux pas.
On sait bien en lisant Freak island qu’on va au-delà du possible, qu’il y a plein d’éléments "too much" : on est dans de la fiction où le cadre de visions est très étriqué de manière à ce qu’on voie les choses comme les héros. Comme eux, on est tellement "le nez dans l’horreur de la situation" que la réflexion et les raisonnements sont rendus moins faciles. Et bien sûr, tout va mal pour notre petit groupe de héros, les problèmes s’enchaînent : l’île qui n’existe pas officiellement, le téléphone qui ne capte plus, leur bateau qui coule, leur copain qui se fait agresser sauvagement puis kidnapper… La totale, quoi !
Et puis on a aussi droit à tout un lot d’incohérences, comme par exemple la toute première victime qui voit du rivage une autre rive qu’elle voudrait atteindre avant que, quelques planches plus loin, on nous dise que l’île est très isolée… Et à tout un lot de choses que seule la fiction permet de nous faire admettre, comme cet homme vivant crucifié qui est tout maigre et dont le corps va totalement changer en très peu de temps, passant par deux états complètement différents (boursoufflé puis musclé…) ; même si l’on devine que l’élément radioactif qui nous est montré y soit pour quelque chose et qu’il est de ces indices absurdes mais qui veulent passer pour explicables donc possibles…
Bref, on le répète : de la pure fiction d’horreur, du pur fantasme d’auteur et de lecteurs… Mais de lecteurs amateurs du genre qui se régaleront dans ce délire effrayant et bien dessiné. Vivement la suite, même si tout ça a quelque part un petit goût de déjà-vu !
Par Sylvestre, le 29 août 2016