MAGGY GARRISSON
Je ne voulais pas que ça finisse comme ça
C’est lors d’un dimanche pluvieux que Maggy et Alex ont pris la route pour répondre à l’invitation d’Ashley, un pote flic. En effet, ce dernier a acheté aux enchères le contenu d’un container dont le locataire ne donne plus signe de vie. Dans le lot, se trouve un pistolet qu’il propose à Alex et que la petite frappe accepte d’acheter pour protéger sa dulcinée contre les malversations de la policière ripou Sheena. Découvrant également un vieil album photos, Maggy décide de le récupérer pour tenter de le restituer à son ancien propriétaire. De retour à Londres, Maggy soumet son acquisition à son patron, le détective Wight, qui, très dubitatif sur ce genre de recherche, rafraîchit ses aspirations. Par ailleurs, ce dernier lui fait part de l’affaire sur laquelle il planche sans succès actuellement et qui concerne un trafic de dents en or prélevées sur des dépouilles mortuaires lors de crémations. Piquée au vif par ces deux affaires, Maggy décide malgré tout de mener l’enquête.
Par phibes, le 27 octobre 2016
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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782800163987
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Notre avis sur MAGGY GARRISSON #3 – Je ne voulais pas que ça finisse comme ça
Comme le stipule le macaron qu’arbore le premier de couverture, ce troisième épisode vient clôturer le premier cycle des enquêtes de la stupéfiante Maggy Garrisson concoctées par un Lewis Trondheim et un Stéphane Oiry complètement inspirés par leur héroïne.
Si le précédent tome se déclinait sur la résolution d’une double intrigue, cet opus a le grand mérite de lancer l’enquêtrice en herbe dans un récit à plusieurs facettes ô combien excellemment structuré. A partir d’une banale découverte – celle d’un album photos -, Maggy nous entraîne dans des pérégrinations policières croisées, au demeurant plutôt communes (identification du propriétaire d’un album souvenir, vol de dents en or, détournement de fonds dans une librairie…), mais qui, de par leur progression et leur interpénétration simples, vont se révéler d’une intensité redoutable. Loin d’être inefficaces et à l’appui de répliques toujours aussi aiguisées, les déambulations policières de Maggy nous assurent conformément aux précédents tomes de bonnes surprises. Lewis Trondheim continue à jouer sur la naturalité et l’impassibilité rafraîchissantes de son héroïne, lui donnant ainsi, en bousculant quelque convention, une aura totalement enthousiasmante.
La partie graphique de Stéphane Oiry reste à la hauteur des précédents opus. L’artiste nous livre une partition au cadrage volontairement classique, sans aucune fausse note, précise dans le trait, riche en détails et d’un réalisme envoutant. Pour s’en convaincre, il suffit de voir le joli travail très colorés qu’il exécute sur les décors londoniens, intérieurs et extérieur, ainsi que sur ses personnages (en particulier Maggy) au charisme débordant d’originalité.
Un troisième volet des enquêtes de Maggy particulièrement savoureux servi par un duo d’artistes très complémentaires qui a su mettre en évidence un personnage atypique dont on attendra impatiemment de nouvelles aventures.
Par Phibes, le 27 octobre 2016
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