L'intégrale

Wanda est une belle interprète qui, un jour, fait la connaissance de Cory, une jolie masseuse qui la charme par son doigté. Elles se revoient et commencent une relation de plus en plus soutenue, ponctuée de week-end à la campagne, chez des amis, multipliant les partenaires et les expériences avec des inconnus. Mais Wanda et Cory n’en ont jamais assez, quitte parfois à se mettre en danger…

Par fredgri, le 11 juin 2013

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Notre avis sur L’intégrale

Éditée de 1994 à 1996 par Glénat, la trilogie Mi-anges, mi-démons arrive en intégralité chez Dynamite, se partageant ainsi en trois chapitres: "L’invitation", "L’oisiveté" et "La bêle et la bête".
Un volume de 200 pages, dans les traces de ces deux jeunes femmes au fait de leur beauté, au désir insatiable, qui multiplient les rencontres et les parties de jambes en l’air dans des "aventures", à la finale pas très originales, quand même ! Car, en effet, se succèdent devant nous des plans cul des plus classiques, alignant tout le décorum du fantasme lambda, la belle masseuse aux mains qui traînent, la fliquette vicelarde qui fouille d’un peu trop près la belle voyageuse, l’inconnu rencontré au théâtre, les bourgeoises qui aiment le sexe de leurs jeunes domestiques, le tendre sauvage des bois au sexe sur-dimensionné etc. On passe de l’un à l’autre sans forcément se perdre dans des scènes de transition trop longues, les filles sont magnifiques, le graphisme est vraiment à la hauteur, très narratif malgré tout, mais rapidement on a aussi le sentiment que tout ça se répète, encore et encore…

Cet album, qui reste très agréable à parcourir, ne se distingue pas pour autant des BD adultes de base. Wanda et Cory restant l’archétype bi-sexuel de la femme ultra libérée qui se prête à tout les jeux et pour qui tout est prétexte à finir nue et offerte.
Alors peut-être que ça manque aussi d’un léger humour, car tout ça est très sérieux, même si je reconnais une certaine légèreté de ton avec ces femmes qui assument sans soucis leur liberté et leur corps. Il n’en demeure pas moins qu’à un moment on s’ennuie quelque peu à lire, à regarder et à simplement feuilleter ces pages… Si seulement ces sublimes héroïnes aux courbes affolantes pouvaient avoir un tantinet de personnalité cela aurait pu épaissir le tout…

Par FredGri, le 11 juin 2013

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