Miss 130

Les femmes de cet album se prénomment toutes Reiko, elles ont toutes le même physique, les mêmes courbes affriolantes, mais surtout le même impressionnant tour de poitrine… Elles sont toutes plus ou moins mariées et sexuellement frustrées, elles entretiennent toutes des relations extra conjugales avec soit un beau voisin, ou un homme plus âgé et libidineux qui bave sur leur affolant décolleté… Toutefois, ces "Miss 130" ont toutes, aussi, un appétit sexuel démesuré qu’il leur faut à tout prix assouvir… !

Par fredgri, le 26 mai 2015

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Notre avis sur Miss 130

Les Miss 130 ("Miss DD" pour les anglais) de Chiyoji ont débarqué tout d’abord en Espagne, dans les Kiss Comix publiés par La Cupula, de 1992 à 2010. Et donc dès la traduction en France du même magazine on a eu l’occasion de découvrir à notre tour ces ménagères insatiables aux formes avantageuses qui assouvissaient leur moindre désir ouvertement, en multipliant toutes les poses possibles !

Cet album est donc une sorte de Best of qui nous permet de redécouvrir cet univers complètement décomplexé, qui explore les fantasmes les plus expressifs à base de femmes à la maison, avec d’énormes seins ! Le schéma se répète assez vite, déclinant les exploits sexuelles de cette bombe sensuelle qui n’en a jamais assez. Et tout y passe, qu’il s’agisse de collègues de boulot, du voisin voyeur, du directeur de la crèche qu’il faut convaincre, ou même de l’éternelle scène du métro.
Comme elles portent toutes le même prénom, que parfois certaines situations se répondent, se rejoignent, on voudrait qu’il y ai davantage de lien entre toutes ces histoires, mais l’essentiel n’est franchement pas là. Il faut garder le côté léger, voir même la petite pointe de dérision qui se glisse par-ci par-là. (car oui, il peut arriver qu’on ai le sourire)

Car finalement, cette Miss 130 générique est à la fois troublante, mais attachante aussi, elle ne se laisse pas emporter par le doute, elle couche avec qui elle veut, sans scrupule, sans arrière pensée. Il n’est ici nullement question de grands discours, ni de propos sur la femme moderne ou je ne sais quoi. Chiyoji nous entraîne simplement dans un univers fantasmé à base de femmes pulpeuses qui vivent pleinement leurs désirs, ces pulsions sexuelles qu’elles ne trouvent plus avec leur mari !

L’auteur exagère les positions toutes plus tordues les unes que les autres, il exagère aussi les envies de ces femmes qui se tordent en tendant la main sur le moindre objet qu’elles pourraient saisir ! On est ainsi en plein déferlement de scènes extrêmement explicites qui se concluent presque à chaque fois par cette silhouette qui s’éloigne…
On en redemande ! Et on croise les doigts pour que Dynamite ai la bonne idée de publier d’autres volumes !

Pour public avertis !

Par FredGri, le 26 mai 2015

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