PACI
Calais

Des mois ont passé. Paci et Miguy sont à Calais. Elle a un boulot qu’elle déteste, avec un patron trop collant et raciste. Elle s’est mise à boire un peu trop. Elle aime Paci, mais ses retours tardifs et ses absences la font souffrir. Il travaille dans une boîte de nuit. Enfin, c’est ce qu’il dit. En vérité, il est de retour dans le business de la drogue, sous les ordres d’Ashram, son ancien patron. Il a un but, mais il ne peut en parler à personne. Pas même à l’amour de sa vie. Trop dangereux. (Résumé éditeur)

Par melville, le 31 août 2014

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Notre avis sur PACI #2 – Calais

De Bordeaux, Paci échoue à Calais dans ce deuxième tome (la série en comptera trois). D’une région à l’océan houleux et vivifiant, le héros glisse vers le nord de la France, sa grisaille et sa mère d’huile. Concentrer sur ses personnages, Vincent Perriot ne donne que très peu à voir la nature et ses éléments mais fait le pari de l’intelligence de son lecteur et de sa capacité de projection. Calais, ville portuaire, ville de transite. Perriot manie l’art de l’ellipse avec habileté. Polar contemporain et introspectif, Paci prend au sérieux la mélancolie et en fait probablement son principal sujet. On pense alors à Michael Mann dans cette façon qu’à l’auteur (scénariste et dessinateur) à de construire le rythme de son récit alternant les moments d’errance et de doutes des personnages et les éclats soudains d’action pure.

Une bande dessinée pour les amateurs de polars qui sortent des sentiers battus.

Par melville, le 31 août 2014

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