PUPA
Tome 1
Parce que leur père est ultra-violent et que leurs parents ont divorcé, les laissant livrés à eux-mêmes, Utsutsu a promis à sa petite soeur Yume qu’il la protégerait toujours et quoi qu’il arrive.
Un jour, une femme étrange les met en garde contre des papillons rouges qui pourraient apparaître. Peu après, ces fameux papillons surgissent et Yume se transforme alors en monstre cannibale !
Utsutsu retrouvera la femme qui lui apprendra que sa soeur est victime du virus Pupa et qu’elle connaîtra des périodes où elle alternera apparences humaine et monstrueuse.
Utsutsu a lui aussi contracté le virus, mais ses "symptomes" sont pour l’heure différents : lui a hérité d’un extraordinaire pouvoir de régénération de ses cellules. Sa soeur peut ainsi le dévorer sans crainte lorsqu’elle est "en manque", puisqu’il se recompose ! Utsutsu prendra d’ailleurs ce don de soi comme un sacerdoce puisque, ce faisant, il honore sa promesse de toujours porter assistance à sa soeur quand elle est en détresse…
Par sylvestre, le 25 novembre 2016
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782372871471
Notre avis sur PUPA #1 – Tome 1
Voilà un manga aussi étrange qu’il est dérangeant. Etrange parce que son scénario est complètement fantaisiste, mais ça, ce n’est pas le premier manga qui part d’un postulat complètement bancal, et dérangeant parce que les scènes où Yume mange son frère ont un petit quelque chose d’érotico-pornographique, limite malsain. (La mention "Réservé à un public averti" ne fait pas défaut, au dos de la queatrième de couverture).
Si Utsutsu et sa soeur ont été victimes d’un virus, ils ne sont sûrement pas les seuls. Dans ce tome 1, on croisera en effet un autre individu dont c’est le cas, mais les créatures tantôt humaines tantôt monstres ne sont pas encore légion à ce stade de l’histoire. On pressent par contre que ce virus Pupa est une manipulation réalisée par l’homme : la "femme aux papillons rouges" en sait quelque chose, et on a l’occasion aussi de voir des "petites mains" participant à cette expérience. Dans quel but ? Pour le compte de qui ? On n’en saura encore trop rien dans ce premier volume. Pour l’instant, on nous laisse face à l’horreur et à l’émotion.
Ce T1 (de plus de 400 pages, c’est à noter !) n’est malheureusement pas encore vraiment convaincant. Le dessin n’y est pas des meilleurs, les personnages y jouent un peu faux et l’intérêt à porter à "tout ça" n’est pas encore vraiment bien défini. On reste donc plutôt dans l’expectative, spectateurs, mais pas encore lecteurs captivés.
Par Sylvestre, le 25 novembre 2016