SOMETHING IS KILLING THE CHILDREN
The angel of archer's peak

(Something is killing the children 1 à 5)
Erica Slaughter est chasseuse de monstres, elle travaille pour un mystérieux employeur qui l’envoie sur le terrain, dès qu’un cas un peu plus complexe que la normale se manifeste ! C’est pourquoi, ce jour là, elle doit se rendre à Archer’s Peak. Les cas d’enfants disparus se multiplient à une vitesse affolante, on retrouve leur corps violemment mutilés, comme déchiquetés par un ours sauvage. Mais Erica sait très bien qu’elle va devoir affronter une nouvelle créature que personne ne voit…

Par fredgri, le 31 octobre 2020

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Notre avis sur SOMETHING IS KILLING THE CHILDREN #1 – The angel of archer’s peak

Progressivement, le label Urban Link d’Urban Comics varie son catalogue en allant piocher chez d’autres éditeurs que DC. Pour l’occasion, "Something killing the children" vient de Boom Studios et nous propose une variation sur le thème du chasseur de monstres !

Et même si, au premier abord, on pourrait avoir l’impression d’avoir déjà lu ce type d’histoire des dizaines de fois, rapidement on tombe sous le charme de l’écriture de Tynion IV qui livre une intrigue extrêmement prenante, avec ce qu’il faut de personnages décalés, limite borderline, qui vont devoir opérer en marge des autorités, avec leurs propres techniques !
Et la formule fonctionne plutôt bien, je dois dire ! L’héroïne est mystérieuse, comme perpétuellement en colère contre cette autorité qui la mène par le bout du nez, contre cette entité qui se cache dans cette peluche qu’elle traîne partout et qu’elle est la seule à entendre… Pour l’instant, il s’agit surtout de découvrir sa façon de faire, sa personnalité et le ton de la série. On n’en sait pas plus sur elle, il faudra certainement attendre la suite pour cela. Mais qu’importe, car le récit est suffisamment immergeant pour qu’on en ai pour "notre argent" jusque là.
Tynion IV connait son boulot, il a une écriture très fluide et très fine, il sait comment nous emporter dans les traces d’Erica et du jeune James, il dose très bien ses effets, on est conquis dès les premières pages !

Mais le charme opère surtout sur le plan graphique, en fait ! Werther Dell’Edera a un style très vif et enlevé. Il y a un côté assez sauvage dans ses traits, quelque chose de très vivant qui transcende l’histoire, qui ajoute aussi un aspect assez dérangeant, surtout dans les regards d’Erica, très marqués, très étranges ! Une vraie surprise !

Un premier volume qui confirme tout le bien que l’on peut penser de ce label d’Urban, un album petit format qu’il est agréable d’emporter avec soi, dans un coin !

Très conseillé !

Par FredGri, le 31 octobre 2020

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