Je suis Wolverine !

(Wolverine 1 à 4)
Wolverine n’a plus de nouvelles de Mariko, la femme qu’il aime, il décide donc d’aller au Japon pour connaître la vérité ! Mais une fois arrivé il apprend non seulement que le père de sa bien aimée est revenu d’exil, qu’il a repris la tête du clan mais qu’ensuite il a donné sa fille en mariage à un yakusa en paiement d’une dette ! Wolverine décide donc d’aller aider sa belle, même si pour cela il va devoir affronter les hommes de la main lancés à sa poursuite par le père de Maruko qui voit d’un assez mauvais oeil l’intervention du X-Men amoureux…

Par fredgri, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur Je suis Wolverine !

La première fois que cette histoire a été traduite par Lug elle était censurée de 10 % de ses pages, c’est ce qui m’a amené directement à me lancer dans la VO. 
A l’époque la violence du récit, cette façon expéditrice qu’avait Wolverine de régler ses problèmes et surtout le traitement graphique de la dite violence par Miller posait un vrai problème aux traducteurs, Daredevil était déjà un excellent exemple de ce que la censure pouvait faire de pire ! Entre temps tout ça s’est amenuisé et d’autres éditeurs sont venus proposer des traductions complètes…

En pleine gloire sur Daredevil , Miller s’octroie un peu de temps pour dessiner cette mini-série écrite par un Chris Claremont certes bavard mais particulièrement inspiré aussi. Ensemble ils vont poser les bases d’un personnage certes toujours aussi frustre mais bien plus profond que ce qui s’était fait jusque là, c’est le début de la gloire qui va vite envelopper ce personnage. Claremont va épaissir le background japonais du héros, travailler ses faiblesses, mais surtout il va insister sur le côté solitaire de Wolverine qui devient alors bien plus qu’un simple X-Men, d’autant qu’ici on se trouve bien plus dans un récit urbain, avec des ninjas qui sautent dans tous les sens, des sabres, des codes de combat, des traffics de drogues etc.bien loin des intrigues spatiales et des super pouvoirs à sensation.

Le style de Miller, même encré ici par un Rubinstein qui a plutôt tendance à lisser le trait plutôt qu’à l’épaissir à la façon de Janson, est inimitable, les cadrages sont super efficaces, tantôt très serrés, tantôt très larges et aérés, c’est un plaisir de voir comment Miller peut travailler ses mises en page et l’efficacité d’une image.

Devenue depuis une oeuvre culte, cette mini-série a servi de base pour ce que le personnage est devenu jusqu’à aujourd’hui.

Peut-être que cela a bien vieilli, mais, mon dieu, quelles planches incroyables !

Par FredGri, le 11 septembre 2007

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