Love is love

Le 12 juin 2016, à Orlando, aux Etats Unis, au Pulse, une boite LGBT, un homme, Omar Mateen, entre avec diverses armes et commence à tirer sur tout le monde, avec la ferme intention de tuer un maximum de gens. Le bilan est lourd, près de 50 morts (dont le fou armé, lui même) et a peu près autant de blessés… "Love is love" est l’hommage rendu par les artistes aux victimes et à leur famille…
Mais cette édition française rajoute quelques planches réalisées par des auteurs frenchy comme Paul Renaud, Philippe Briones, Marguerite Sauvage, Mast, Julie Maroh, Sweeney Boo, Richard Isanove, Katchoo Scarlettinred et Lana Souvanny !

Par fredgri, le 27 novembre 2017

Notre avis sur Love is love

On le sait, à chaque grandes causes, les artistes se mobilisent. Il y a eu jadis le combat pour l’Éthiopie, plus récemment les attentats du 11 septembre 2001, et le massacre d’Orlando est une nouvelle occasion de se rassembler pour soutenir les familles des victimes, dans cette terrible épreuve. Pour montrer qu’il est encore possible de se rassembler pour défendre le droit de tout un chacun d’être libre d’aimer comme bon lui semble !

Les artistes sont nombreux à venir rejoindre ce collectif, dont tout les bénéfices seront directement reversés aux familles endeuillées !
Globalement, ils nous proposent une planche, parfois deux, pour parler principalement de ce sentiment d’injustice, de peine et d’incompréhension qui frappe tout ceux qui ont soit simplement assisté à la nouvelle à la télévision, soit directement appris qu’un proche se trouvait sur place. On entre ainsi dans cette intimité, dans ce regard posé sur les évènements, avec comme principal message le droit et la nécessité d’aimer ceux qui nous entourent.

Évidemment, on ne peut éviter que parfois cela se répète, après tout il y a quelque chose d’universel dans ces différents messages, une attention, une colère, une tristesse qui se répète au fil des pages, c’est normal, inévitable. On avait le même "défaut" lors des hommages rendus aux victimes des attentats du 11 septembre… Mais il règne aussi comme une nécessité de parler, de tendre une main, tout au long des participations qui vibrent d’émotion, de ce recueillement extrêmement important, empathique même ! Les mains tremblent en feuilletant ce vibrant album !

Alors il n’est nullement, ici, important de citer les auteurs impliqués, ça n’est pas primordial, car ce qui l’est c’est le geste, le soutien, le regard vers l’autre, vers nous même !

Un soutien très recommandé !

Par FredGri, le 27 novembre 2017

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