100 BULLETS
100 bullets

Le principe de cette série est simple.
L’agent Graves, un homme assez âgé, habillé en noir, lunettes de soleil et tout le toutim, vient trouver des quidam pour leur proposer une mallette contenant 100 balles et une arme, le tout non identifiable, on y trouve aussi un dossier prouvant irrémédiablement l’implication d’un des proches de l’inconnu dans une histoire qui a détruit sa vie.
Le principe est donc simple, si on vous donnait une arme, des balles et des preuves, vous vengeriez vous ?
C’est la question que se pose, tout d’abord, Chucky. En effet, à cause de son meilleur ami il a du faire des années de prison, à cause de ce même ami, il est en train de perdre sa petite copine… "Chucky, Chucky, réveille toi", il faut prendre un nouveau tournant, fuir ces jeux de dé dans la rue, oublier tout ça…
Mais l’agent Graves, qui est il ?
Dans son sillage se déplacent d’autres silhouettes, on devine qu’il s’oppose à une organisation plus puissante… Que toutes ces petites histoires ne font qu’une, des pièces qui se juxtaposent lentement…
Attention…

Par fredgri, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur 100 BULLETS #2 – 100 bullets

Sous couvert de suivre le principe de base, ce nouvel album se permet le luxe d’introduire des éléments bien plus complexe qui laissent présager une intrigue globale plus intéressante !

Après tout, c’était justement le danger de ce genre de série, ne s’en tenir qu’a une idée de base !

Alors, hors du fait que ça commence à parfaitement se construire, l’ambiance de cette série est parfaite, du polar bien sombre, violent mais très psychologique aussi. Azzarello est à ce titre un scénariste en pleine possession de ses moyens, digne héritier des écrivains hard-boiled style Chandler, il sait emmener ses personnages vers leur face la plus sombre. Peut-être est ce parfois un peu trop « fuck ! », ce côté « on the street » marche très bien, mais du coup rajoute parfois un élément très anecdotique qui peut alourdir l’intrigue par ci par là…

De son côté, le dessin de Eduardo Risso est comme d’habitude, sublime (comment ça, je ne suis pas objectif, non mais !), les ombres, les petits détails dans chaque case, c’est un plaisir des yeux, j’adore ! On se croirait, de temps en temps, dans une planche à la Miller, ça fait très vécu en tout cas ! Les racailles de la rue font très vraies, les bimbos avec leur mini-short moulant sont craquantes et les chefs de gang foutent les jetons…

Bref on dévore chaque planches de ce deuxième tome en en redemandant d’autre ;-)))

Alors, pour la suite, vous verrez, à un moment l’agent Graves va aller trouver une fille qui… Euh, vous verrez bien ;-)))

Par FredGri, le 19 juin 2004

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