100 BULLETS
Dos rond pour le Daron

Philadelphie, U.S.A.
Loop, de son vrai nom Louis Hughes, est un jeune homme de couleur qui s’occupe de sa mère, n’a jamais connu son père Curtis Hughes et ne fait pas partie d’un gang. Ce jour-là, alors que Loop rentre chez lui, il va croiser l’agent Graves qui va lui donner une malette contenant une arme et 100 balles. Il lui donne un choix : de saisir sa chance et de se rendre justice face à ce père qui les a abandonnés.
Mais cela ne se passe pas comme prévu : Loop et son père, qui travaille pour un prêteur sur gages,  vont faire connaissance et se retrouver.
Cela risque de ne pas durer longtemps…

Par berthold, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur 100 BULLETS #4 – Dos rond pour le Daron

J’aime beaucoup les bons polars, bien noirs aux dialogues percutants et aux personnages bien campés, bien paumés ou à qui la vie ne fait pas de cadeaux.
La très belle série de Brian "Hellblazer, Batman, Jonny Double" Azzarello et d’Eduardo "Je suis un vampire, Jonny Double, Batman" Risso, plusieurs fois récompensée aux Eisner Awards, comble parfaitement l’attente de tout amateur de bons polars ou de très bonnes histoires simplement.

Ce volume reprend les épisodes US : 100 Bullets #15 à 19 avec la saga Hang Up on the Hang Low et sa conclusion Epilogue for a Road Dog. Encore une fois, nous sommes bluffés par le talent de scénariste et de dialoguiste d’Azzarello. Il signe un nouveau récit violent, percutant, surprenant, qui nous tient en haleine jusqu’au bout et malgré tout ça, reste émouvant. C’est surtout dû au fait des retrouvailles d’un père et son fils.  C’est vraiment du bon polar.  Bien sûr, nous retrouvons l’agent Graves. Nous découvrons finalement que ce personnage n’est pas un enfant de choeur, mais que c’est aussi un vrai salaud. Par petites doses, le scénariste nous dévoile un peu plus sur les Minutemen dont Curtis Hughes a fait parti.

Le dessin de Risso est superbe. Il donne une atmosphère, une ambiance, un ton à ces récits. Il y a des scènes d’une rare intensité dramatique, des scènes de violence comme celle entre Loop et Tommi Yi, la garde du corps de M. Rego, le prêteur sur gages. Nous y retrouvons aussi un autre personage qui a croisé la route de l’agent Graves. Bref, sans trop en dévoiler, je ne peux que vous conseiller fortement ce très bon polar.

Vous pouvez aussi admirer les belles couvertures signées Dave Johnson tandis que l’introduction est signée de Jim Lee.

Allez-y, plongez donc sans aucune hésitation dans les magouilles de l’agent Graves et ses mystérieuses malettes. Pénetrez dans 100 Bullets et découvrez un polar différent.

Par BERTHOLD, le 1 juillet 2007

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