100 BULLETS
Contrabandolero !

100 Bullets est vraiment une série à part.
 Elle fait partie du label Vertigo de DC et ne présente aucun super-héros, n’a pas de scènes de fantastique. Non, 100 Bullets, c’est du polar, du noir, du bon d’ailleurs. 

Azzarello, le scénariste de Loveless, de Batman, d’Hellblazer nous donne à lire de très bons récits qui sont souvent de véritables petits bijoux de polar mais aussi d’humour noir.
Ce sixième tome (qui comprend les épisodes US de 10 Bullets #26 à 30 ) présente deux récits courts et une longue histoire où l’on retrouve la belle Dizzy Cordoba. Ce récit nous entraîne à la frontière entre les États Unis et le Mexique, dans des coins où vous n’aurez pas envie de passer vos vacances. Dans des endroits qui sonnent bien pour des polars bien noir. El paso ou Juarez, qui n’a jamais entendu ou lu quelque chose sur ces deux endroits. Quand on voit comment Azzarello et Risso nous décrivent Juarez, et bien, on les croit sur parole. Cette histoire de contrebande où Hopper (ou est ce Wylie Times ?) le pompiste va faire le chauffeur fait vraiment penser à ces romans noirs signés Jim Thompson ou Hillerman. là encore, rien ne semble ce qu’il est. J’ai été stupéfait par la conclusion. Je ne vous en dis pas plus.
Le récit de Branch permet de revenir sur les Minutemen et sur le trust alors que celui ci est en même temps occupé avec une dame. Façon assez singulière pour revenir sur les Minutemen. D’ailleurs, avec ce récit,n vous allez retrouver des auteurs en guest-stars qui ont participé à la mise en images : Jim Lee, Frank Miller, Deve Gibbons, J.G.JOnes, Lee bermejo, Jordi Bernet, Tim Bradstreet, Mark Chiarello ou Paul¨Pope. Excusez du peu.
L’autre histoire, celle du vieux joueur de base-ball m’a beaucoup plu. Surtout quand on découvre quel crime il a commis après avoir appris que sa femme avait finalement était assassinée. Je vous le dis ? Mmmh…Non, tiens, vous n’avez qu’à lire cette excellente série qu’est 100 Bullets. Bon, un indice : on y parle de "balle magique"… Vous avez deviné?
Il faut aussi signaler le très bon travail graphique de Risso sur 100 Bullets. Son style est parfait pour ce genre de récit et la façon dont il dessine la gente féminine est….bah, voyez par vous mêmes.
Vous admirerez aussi dans ce tome 6 les belles couvertures signées Dave Johnson surtout celle tiré de 100 Bullets #30 (numéro US).

Amateurs d’ambiances noires, de polars, de jolies filles, de gueules, de bières, 100 Bullets est fait pour vous
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Par BERTHOLD, le 3 octobre 2008