1914-1919
Journal de guerre - 1918

1918 – La guerre n’est toujours pas fini. Les batailles font toujours autant de victimes. Les américains participent aussi au conflit. Les allemands lancent de nombreuses offensives et se rapprochent de Paris. Ils ont aussi des canons qui leur permettent de bombarder de loin les villes ou les tranchées françaises.
Les troupes alliées reprennent du poil de la bête et prennent la route de Berlin.
L’armistice n’est pas loin en ce mois de novembre…

Par berthold, le 28 août 2009

Notre avis sur 1914-1919 #5 – Journal de guerre – 1918

TTardi et Verney aborde donc dans ce nouveau numéro l’année 1918 qui comme vous le verrez s’avère tout aussi violente et meurtrière que les années précédentes.

Là encore, les auteurs vont nous faire prendre conscience de l’horreur de la guerre. Déjà avec l’utilisation des gros canons qui vont bombarder les tranchées et aussi les villes, comme Paris qui sera aussi la proie de l’aviation allemande.
Nous allons voir aussi comment se débrouille les américains et les anglais, le risque que prenait les brancardiers et nous allons assister aux dernières offensives.
mais là où je trouve que les auteurs ont réussi à atteindre le lecteur c’est lorsqu’ils nous montrent les blessés. Ceux qui y ont perdu des membres, comment l’Etat Major s’est aussi un peu moqué d’eux. Mais c’est surtout cette double page où l’on nous montre les portraits de gueules cassées que ça fait mal. Les portraits dessinés par Tardi sont difficile à regarder et pourtant, des hommes sont revenus comme ça de la guerre. L’auteur d’Adèle Blanc Sec fait très fort sur ce coup là. Tout comme il a encore une fois maitrisé son dessin pour nous donner des scènes de vies dans les tranchées ou dans les combats tout aussi réaliste.
Verney continue en fin de journal à nous conter l’année 1918 en n’oubliant pas non plus de nous parler de ce qui se passe aussi dans d’autres pays.

Il ne nous reste plus qu’à attendre le prochain numéro qui nous contera l’année 1919.

Cette série est une grande œuvre de mémoire, une œuvre indispensable même si par moment certaines scènes sont difficiles.

Par BERTHOLD, le 28 août 2009

Publicité