28 JOURS PLUS TARD
Selena

Il y a un mois, l’Angleterre a été touchée par un terrible virus qui transforme les gens infectés en cannibales sanguinaires. Une seule morsure, une seule goutte de sang infecté dans le corps d’une personne saine suffit à transmettre le virus en quelques minutes et à transformer des humains en des créatures proches du zombi. C’est ainsi que la plus grande partie de la population du Royaume Uni a été éradiquée.

Selena est une des rares survivantes. Réfugiée dans un camp en Norvège, elle est contactée par un journaliste américain qui veut aller sur place pour rendre compte de la situation. Les informations sont, en effet, rares, l’Armée empêchant quiconque d’approcher des cotes anglaises. Le reporter pense que l’Etat ne dit pas tout et il est bien décidé à aller chercher la vérité lui-même. Il demande à Selena de lui servir de guide puisqu’elle est parvenue à survivre dans cet univers hostile. Elle refuse tout d’abord puis finit par accepter d’accompagner l’équipe de tournage.

Avant même d’aborder les cotes, il va leur falloir ruser avec les navires et avions de combat qui surveillent l’accès.

Par legoffe, le 25 avril 2010

Notre avis sur 28 JOURS PLUS TARD #1 – Selena

J’avais lu, très récemment, le one-shot de Steve Niles et sa bande, livre dédié lui aussi à 28 jours plus tard et publié chez Panini en 2007.

Cette fois, le virus s’est propagé chez… Delcourt ! Sans doute ont-ils voulu anticiper l’arrivée annoncée du troisième volet au cinéma, a priori pour 2011.

L’histoire imaginée ici par Nelson et Shalvey est la “suite” du film éponyme. Nous y retrouvons l’héroïne, Selena, dont la vie a été bouleversée. La gentille jeune femme s’est mue en une femme de combat, capable de garder un sang froid étonnant pour découper avec application les têtes des méchants contaminés. Une sorte de Lara Croft, donc, mais échappée de l’Institut Pasteur. Et, croyez moi, la distribution de coups de machettes ne se fait pas à dose homéopathique ! Les journalistes qui l’accompagnent, d’ailleurs, sont saisis par le spectacle, eux qui croyaient avoir tout vu avec leurs reportages de guerre. Eh bien non, ils n’ont pas tout vu, loin s’en faut. Ils peuvent en prendre plein les mirettes, d’autant que les graphismes du livre permettent vraiment d’en profiter. Le travail de Shalvey est aussi sombre que réussi.

Côté scénario, en revanche, on en prend nettement moins la vue. Le récit est de la pure action et l’intrigue tient sur une puce de Carte Vitale. Un certificat médical pour la pratique du golf doit certainement être plus dense que la trame de ce premier tome. Cela n’enlève rien au côté récréatif du livre, où l’on ne s’ennuie pas un instant. Néanmoins, une fois l’album refermé, le lecteur sera pris d’un sentiment de déjà vu. Il aura aussi l’impression que l’histoire sera vite oubliée.

Sans être un grand thriller, la version “Steve Niles” offrait un scénario un peu plus poussé, propre à donner envie de connaître la suite. Ici, nous ne la connaissons pas, mais nous la devinons aisément ! Il faudra donc donner un bon coup de fouet à l’intrigue pour que la série gagne en intérêt.

Par Legoffe, le 25 avril 2010

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