36000 seconds in a day
Volume 1
Aoi, Nishina, Shiro et Maya ne sont pas quatre garçons dans le vent. Pourtant ils sont beaux gosses et devraient faire des ravages dans leur lycée, d’autant qu’ils ont peu de concurrence. En effet, l’établissement vient seulement de devenir mixte et a donc surtout des effectifs féminins.
Seulement, voilà, ces quatre ados font plutôt l’objet de moqueries en raison de leur « hobby ». Ils sont les seuls membres de leur club, dit « des fumistes » par les autres élèves. En effet, ils passent leur temps à… tuer le temps à coup d’occupations totalement futiles, et même ringardes. Les filles, ça ne les intéresse pas trop. Enfin, jusque là… Car tout bascule lorsque Nishina percute une membre du club manga et qu’il retrouve une des planches tombées durant la chute. Il est si bluffé par le travail de la lycéenne qu’il se met en quête de la rencontrer. Mais cette dernière est plutôt du genre farouche.
Par legoffe, le 13 juillet 2024
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Collection s :
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Sortie :
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ISBN :
9782379503412
Notre avis sur 36000 seconds in a day #1 – Volume 1
Entre shojo et shonen, ce nouveau titre amène sur le chemin de l’amour des lycéens dans un esprit un brin loufoque. Une manière d’imager la difficulté, parfois, à franchir le pas ou à réussir à communiquer ses émotions.
36 000 secondes, c’est le temps qu’il faut tuer au lycée avant que la journée se termine. Ça parait long. Tout comme les premières pages du manga, qui montrent les occupations pour le moins puériles des quatre garçons. Et puis, soudain, le tempo explose, et les cases avec, au gré des rencontres et des sentiments contrastées qu’elles génèrent. Nishina est subjugué par l’autrice de pages amateurs de manga, Shiro se retrouve modèle d’une membre du club de photo pas commode, au moins en apparence… Ça fuse tellement que l’on en oublierait presque que le quotidien de ces jeunes est tout ce qu’il y a de plus ordinaire.
Dialogues et situations sont un peu déjantés, ce qui change de la plupart des shojos. On parle bien d’amour, mais dans un esprit bien moins fleur bleue qu’à l’accoutumée. Il reste aux personnages à prendre un peu d’envergure, mais ce n’est que le démarrage et il faut avouer que Ryôko Fukuyama a été ambitieux en présentant beaucoup de protagonistes dans ce premier volume.
Servi par des dessins assez plaisants, ce titre devrait donc trouver rapidement son public du fait de son esprit décalé. Douze volumes sont prévus.
Par Legoffe, le 13 juillet 2024