50 gestes simples pour continuer à nier l'évidence
Bananabelle a dressé une liste d’un tas de trucs faciles à faire pour préserver l’environnement, et l’apparente simplicité de ces mesures la rend tellement enthousiaste qu’elle n’hésite pas à en parler à une de ses amies qui elle, par contre, se fait un malin plaisir de lui démonter le moral !!! Ces petits gestes "verts" sont certes utiles, mais sont-ils vraiment efficaces ou ne seraient-ils pas des gestes que l’on fait pour se donner bonne conscience en sachant, quelque part, que le véritable problème est ailleurs ?!
Par sylvestre, le 6 janvier 2011
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Collection s :
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Sortie :
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ISBN :
9782849530825
Notre avis sur 50 gestes simples pour continuer à nier l’évidence
Ça commence de manière étrange, avec un personnage dont on ne sait pas trop s’il est un cactus ou s’il est un lapin borgne (ce qui est le cas, et il s’appelle Bunnista), mais ça commence fort, en tout cas, avec dès la première planche des raccourcis tellement gros qu’ils en seraient presque choquants ! Car eh oui, les petits fleuves font les grandes rivières, et les petites pollutions font logiquement les grandes, aussi.
L’homo ecologicus est sollicité de toutes parts pour que sa manière de consommer ait des répercussions à grande échelle sur des concepts qui lui tiennent à cœur (et qui sont à la mode, alors ça tombe bien) : l’écologie, la protection de l’environnement, l’action durable ou autres actions raisonnées, responsables et équitables… Mais les choses tournent-elles comme on souhaiterait qu’elles tournent quand nos ampoules basse consommation ne tiennent pas la route et que les changer coûte beaucoup plus cher que lorsqu’il s’agissait de changer ces bonnes vieilles ampoules à filament de tungstène ? (Et quand les recycler est un casse-tête, la faute à un composé chimique présent dans le tube ?!)
C’est un peu tout cela qu’aborde Pendant que la planète flambe dont on retiendra moins le graphisme brut et coloré criard que les textes et le poids de leurs mots… De nombreux petits gestes "salutaires" sont évoqués, et vous les connaissez…
Mais cette BD ne s’arrête pas à cela, ni ne se cantonne à un simple débat pour/contre ou à faire/à ne pas faire. Car cette bande dessinée est aussi une sorte de fiction humoristico-dramatique qui va taper sur les politiques et sur les industriels et se moquer d’eux en leur "envoyant" des extra-terrestres qui vont mettre notre planète dans un sale état avant que la parole soit donnée (aux animaux) à la nature qui a bien sûr un rôle extrêmement important à jouer dans tout ça.
Prise de conscience et rappels de fondamentaux… Invitation à s’indigner… Lisez Pendant que la planète flambe et faites connaissance avec Bunnista, Bananabelle et Kranti… Riez jaune d’observer le Chef du monde assoiffé d’or… Amusez-vous des aliens qui dament le pion aux industriels dont l’objectif est clairement de "bouffer le monde"… Puis suivez les lapins terroristes ou l’assaut des animaux sauvages contre les extra-terrestres jusqu’à une conclusion "Arche de Noë" pleine d’espoir…
Derrick Jensen et Stephanie McMillan livrent là un ouvrage caustique n’épargnant ni les écologistes idéalistes ni ceux qui se gavent financièrement en profitant des craintes et des initiatives des premiers. A chacun sa part de responsabilité. Mais La Boîte à Bulles vous aura prévenus… Avec le sourire !
Par Sylvestre, le 6 janvier 2011
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