50

"Easy", alias l’agent O’Leary, est un agent du F.B.I., qui fait partie d’une unité spéciale qui a pour mission de traquer, de classer les pires serial killers. Ce jour-là, elle doit rejoindre une scène de crime. Ils sont tombés sur l’antre de "Gray". Un corps est suspendu par différents fils dans une salle où l’on a pratiqué quelques séances de charcutages et de tortures. En menant leur enquête, les agents du F.B.I. se rendent compte que le corps suspendu n’est autre que celui du seriel killer qu’ils poursuivaient : Gray ! Et ce dernier est encore en vie ! Au fur et à mesure de leurs réflexions, ils se trouvent face à un horrible jeu. Un serial killer, qui ne correspond à aucun profil connu, un "suspect zéro", qui se surnomme "Le Chat de Schrödinger", a lancé un défi au F.B.I. Il chasse les serial killers. Si le F.B.I. les trouve avant lui, il donnera un indice le concernant. Si ce n’est pas les cas, il tuera un des agents ou l’un de ses proches… Le temps est compté pour l’équipe d’O’Leary…

 

Par berthold, le 26 décembre 2016

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Notre avis sur 50

Il y a eu Le Silence des Agneaux puis Seven, entre autres, qui nous ont fait frissoner grace à leur atmosphère glauque et ces tueurs en séries d’un autre genre.

Aujourd’hui, il y a 50 de Rémi Guérin et Alexis Sentenac. Et je dois bien avouer que ce "Chat de Schrödinger" m’a fait flipper tout autant qu’un Hannibal Lecter.

Le scénario de Guérin est très bien construit. Il joue habilement avec les codes du genre. On voit qu’il rend hommage aux classiques du genre. Il nous invite à une beau voyage aux sources du Mal.
L’auteur maintient le suspense jusqu’au bout, avec ce final qui nous hantera pendant un moment. Le récit débute justement sur cette fin avant de nous renvoyer quelques temps en arrière et nous raconter comment la situation a dérapé pour les agents du F.B.I. Les personnages sont réussis et charismatiques. On peut s’identifier à eux et justement, à sentir la peur venir. Et côté peur, on est servi !
Rémi Guérin réalise là un récit qui tient toutes ses promesses.

Quand aux dessins d’Alexis Sentenac, il est tout simplement parfait et efficace. Le noir et blanc, et ces trames, ces teintes grisâtres, nous plongent dans l’ambiance glauque de ce thriller, dans les pensées de l’agent O’Leary et surtout, il arrive presque à nous faire croire que le Chat de Schrödinger observe toutes les faits et gestes des agents du F.B.I. De plus, il nous offre quelques belles scènes gores qui nous mettent mal à l’aise.

50 est une belle réussite de la collection Flesh & Bones de Glénat. Une lecture que je vous recommande, à déguster bien tranquillement chez soi !

 

Par BERTHOLD, le 26 décembre 2016

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