A + A : les aventures d'Archer et Amstrong

(The Adventures of Archer and Armstrong 1 à 12)
Archer se rend compte qu’Armstrong a disparu dans sa besace sans fond afin d’y récupérer une obscure bouteille de whisky qu’il y a perdue. La mission s’avère périlleuse, d’autant qu’il va maintenant falloir pour le libérer des griffes du dieu fou Bacchus qui réussit à s’échapper… !
Ensuite, Archer et Armstrong doivent rejoindre Andromède l’ex femme d’Armstrong, mais ce dernier n’est pas si pressé, ils traînent donc en route, le temps pour Archer de retrouver brièvement Faith et de renforcer cette romance qui s’installe entre eux !

Par fredgri, le 21 août 2017

Notre avis sur A + A : les aventures d’Archer et Amstrong

Sur la route pour rejoindre l’ex-femme d’Armstrong, nos deux compères se retrouvent sautant d’une aventure à l’autre.
Bien évidemment, pour ceux qui connaissent un peu ces deux personnages, nous retrouvons le ton habituel de leurs déboires, de l’absurde, beaucoup d’humour et des coups de gueules magistraux ! Les deux compères se retrouvent systématiquement dans des situations bien tordues, ou Archer, à l’esprit cartésien et légèrement naïf, est très vite complètement perdu face à Armstrong qui a tendance à tout prendre à la légère, sans plan préalable…

Et toute la série fonctionne sur cette alchimie assez étrange, sur cette suite de dérapages contrôlés en plein délire. Mais mine de rien, même si on peut s’imaginer que ça part dans tout les sens, Roberts s’interroge aussi sur le duo, sur ce qui le constitue en puisant la matière de ses intrigues dans les personnages eux même. Ainsi cette énigmatique besace et ce qu’elle recèle nous dévoile un monde plein de danger, de recoins ou Armstrong range pèle mêle tout ce qu’il veut garder (principalement des livres ou des bouteilles, mais aussi d’autres bizarreries comme un cosmonautes mort, des dieux enivrés etc.), on se penche aussi sur la relation entre Archer et Faith, sur leur premier véritable rendez-vous, sur leur premier baiser ou encore sur leurs conversations de fans de séries TV. Puis on découvre Andromède, l’ex de Armstrong, elle aussi immortelle… Tout est prétexte pour éprouver l’élasticité de cet univers et sa faculté d’y mélanger le plus d’éléments disparates possible.

Peut-être que ça part parfois trop dans tout les sens, justement, qu’il faut suivre et ne plus trop se poser de questions, à la longue. Néanmoins, cela reste très agréable de se laisser entraîner dans ce récit porté par deux personnalités riches et attachantes !
Et je dois bien dire que le délire fonctionne très bien, surtout servi par des artistes particulièrement inspirés eux aussi. David Lafuente propose des planches absolument magnifiques et très dynamiques, Mike Norton est plus classique, mais c’est la aussi très beau ! Petit coup de cœur pour Ryan Lee et son style très indé absolument savoureux !

Une nouvelle fois un gros volume proposé par Bliss Comics qui se lit d’une traite…

Indispensable !

Par FredGri, le 21 août 2017

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