A GAME OF THRONES
Le trone de fer volume 3
Alors que Lady Stark quitte Port Réal où le Roi a commandé un tournoi, elle retrouve par hasard dans une auberge TyrionLannister qu’elle accuse d’avoir tenté d’assassiner son fils Bran. S’emparant du nabot elle va, pour assouvir sa colère et sa vengeance s’emparer de lui.
Le temps de la confrontation est venu, les familles Stark et Lannister vont se dresser l’une contre l’autre entrainant Westeros dans un violent conflit qui se joue l’épée à la main, mais qui s’ourdit en de sombres machinations et traitrises où l’honneur chevaleresque semble n’être plus qu’une vague formule.
Par olivier, le 18 septembre 2013
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782205071627
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Notre avis sur A GAME OF THRONES #3 – Le trone de fer volume 3
Le pari d’adapter l’œuvre de Georges R.R. Martin en bande dessinée était risqué, bon nombre de lecteurs potentiels ayant déjà vu la magnifique série de HBO et peut-être aussi lu les romans.
Le Game of Thrones proposé par Abraham et Patterson ne relève malheureusement pas ce pari. L’attente de toute adaptation est certainement maintenant exigeante et ce troisième tome, dans la continuité des deux premiers, a un gout un peu fade.
Le scénario en lui-même respecte le roman, place l’action et les caractères des personnages assez fidèlement, mais Daniel Abraham n’apporte rien de plus à l’œuvre. Alors que cette relecture aurait pu être l’occasion d’apporter une nouvelle vision, un autre point de vue sur les nombreux acteurs qui peuplent cette saga, nous n’avons qu’une réécriture bien morne.
Le dessin de Tommy Patterson qui aurait pu relever l’ensemble est malheureusement presque caricatural, il n’en ressort aucune noblesse, et pire; aucune âme, aucun souffle. Les émotions suscitées par la lecture des romans sont ici totalement absentes.
On peut même aller jusqu’à regretter des choix typographiques étranges qui rendent extrêmement difficile la lecture de texte noir sur fond rouge.
Une adaptation vraiment décevante dans laquelle je ne retrouve ni l’essor dramatique ni l’élan de passion qui anime l’œuvre originale.
Par Olivier, le 18 septembre 2013