A l'heure ou les dieux dorment encore
Entre carnet de route et journal intime, Cosey nous invite à partager ses voyages, ses pensées et le secret de son atelier…
Depuis ses débuts dans le journal Tintin en 1975 avec la création de son personnage Jonathan, Cosey n’a cessé de voyager et de partager ses découvertes. Il introduit dans la bande dessinée franco-belge la réalité des pays que traverse son héros : paysages, coutumes, situation politique… De ses voyages, l’auteur a rapporté d’innombrables carnets. Ce sont à la fois des outils de travail, des repérages pour les albums à venir et des aide-mémoires pour noter au vol une pensée, un rêve, un souvenir. En complément de ces carnets, Cosey réalise sur le vif des dessins plus poussés : aquarelles, crayon ou encre de chine au pinceau pour restituer, mieux qu’avec une photo, la lumière d’une montagne, les couleurs d’une, cérémonie ou le désordre d’une scène de rue.
Résumé éditeur
Par fredgri, le 31 janvier 2022
-
Scénariste :
-
dessinateur :
-
Coloriste :
-
Éditeur :
-
-
Sortie :
-
ISBN :
9782356741073
Publicité
Notre avis sur A l’heure ou les dieux dorment encore
Les albums de Cosey sont depuis le début traversés par l’idée du voyage, de multiples paysages parcourus par les héros des albums, Jonathan en tête qui, en parfait aventurier, apparait comme le double idéal de son créateur. Ainsi, au fil de ces errances, Cosey nourrit ses carnets de dessins de croquis pris sur le vif. Qu’il s’agisse des rencontres qui viennent rythmer ses journées, ou des clichés qui remplacent une bonne photo.
Ces esquisses accompagnent donc l’artiste, elles sont le reflet d’un moment ou parfois la vie vient à la rencontre de l’art, une humeur, un visage, une couleur, puis des notes viennent contextualiser, ou simplement glisser une voix au milieu des traits de crayon. Cosey se confie, nous raconte, il explique tel choix, telle émotion. Un simple chuchotement, un souffle…
Au fil de ce magnifique volume, nous découvrons donc le lien qui unit l’artiste à son travail, puis à ce qu’il découvre progressivement. On le sent vibrer, on l’écoute en se perdant dans une ambiance éphémère. On est assis à ses côtés, silencieux, le moment est précieux, n’en perdons pas une goutte, on feuillète, on admire, on ne sait plus quoi dire, si ce n’est "merci monsieur Cosey, pour ce partage, pour continuer d’être là…"
Par FredGri, le 31 janvier 2022