A l'ombre des coquillages
Roosevelt nous emmène par la main dans trois histoires qui se développent en parallèle les unes des autres. Ces histoires racontent la vie de Juanalberto, de Vi et de Ian, ses trois personnages fétiches.
Nous suivons donc Juanalberto, le petit homme canard, à la découverte de son art, des coquillages et de la contemplation.
Quant à la jeune et belle Vi, elle se laisse envelopper dans ses lectures, dans ses amours, découvre la ville, les hommes et l’Art…
Pour Ian, c’est différent, ses engagements vont le pousser à fuir, à se chercher et éventuellement croiser la route des deux autres…
Par fredgri, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Collection s :
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Sortie :
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ISBN :
2849530174
Notre avis sur A l’ombre des coquillages
Je ne connaissais pas vraiment l’univers de Roosevelt, cet album m’a tout d’abord permit de me rendre compte, au long de ses 185 pages, de l’incroyable capacité graphique de cet auteur, c’est magnifique, il aborde trois styles différents pour chaque perso et du coup je me suis complètement laissé séduire par cette variété, cette richesse. Tout est parfaitement maîtrisé, c’est incroyable.
Pour ce qui est de l’écriture, là aussi ça balance entre aventure, fable philosophique, discours sur l’Art et biographie fictive. C’est plutôt passionnant, globalement, on se laisse bien entraîner par ses confidences imaginaires, ses vies qui se croisent et qui vont amener sur les précédents albums de Roosevelt ! Car justement il est là le principal intérêt de cet album, on voit la genèse de ces personnages que l’on a déjà croisé !
Par contre c’est parfois un tantinet hérmetique, quand l’auteur se lance dans des théories sur l’art, sur l’homme, c’est même plutôt assez prétentieux, style je vous donne une leçon de pensée, et du coup ça rompt un peu le charme de l’ensemble, les prétextes pour étaler une science se font un peu faciles !
Malgré tout, je conseille vraiment ce « A l’ombre des coquillages », ne serait ce que pour les nombreux moments ou on se laisse attraper par le récit.
Une magnifique découverte !
Par FredGri, le 22 mai 2005