A la recherche du nouveau père
Après avoir créé les Mères Anonymes, Caroline et ses copines voient débarquer dans leur groupe de parole pour mamans au bord de la crise de nerf un homme. Au cours des réunions, ce "nouveau père" raconte les mêmes déboires, les mêmes fatigues et les mêmes sensations de solitude qu’elles. C’est la révélation d’un nouveau genre. Peut-être le type d’homme que recherche Caroline ?
Par geoffrey, le 12 août 2015
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782205607333
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Notre avis sur A la recherche du nouveau père
A la lecture du titre, on comprend déjà que la quête de ce nouveau père ne sera pas simple. Existe-t-il seulement ?
Gwendoline Raisson prend le pari de nous en présenter un dès le début de l’album : Philippe est un homme au foyer qui a choisi de mettre de côté sa vie professionnelle pour s’occuper à plein temps de ses enfants. Mais ce choix n’est pas tous les jours facile à assumer et il éprouve aussi le besoin d’échanger avec d’autres personnes. C’est pourquoi il se présente à l’association des M.A (Mères Anonymes).
Pourtant, ce n’est pas lui le héros de l’album, mais Caroline, un autre membre des M.A. Au fil de l’album, on suit le quotidien de cette trentenaire divorcée qui lutte pour concilier sa vie professionnelle, celle de mère et celle de femme. Un triple programme bien ambitieux !
Le début de cette BD séduit, avec ses scénettes drôles et sympathiques qui nous font nous attacher aux personnages et, surtout, à leur frasques ! Le dessin de Magali Le Huche nourrit ce côté frais et dynamique. Seul bémol, au fur et à mesure des 128 pages, l’histoire traîne en longueur et sur la fin, la tonalité jusque-là plutôt réaliste prend une tangente aussi soudaine que farfelue (un dialogue surréaliste entre les M.A et Monica Bellucci, l’arrivée de la femme de Philippe dans le cercle, etc.). Oubliée cette légère déception, on retiendra que la quête du nouveau père est loin d’être un long fleuve tranquille.
En résumé : pour son humour décalé et sa fraîcheur, cette bande dessinée vaut le coup d’œil.
Par Geoffrey, le 12 août 2015
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