ABELARD
La danse des petits papiers

Abelard est un petit poussin un brin naïf, mais d’une extrême sensibilité. Quand il tombe la première fois sur la belle Epilie c’est le coup de foudre immédiat. Pour elle il partirait même à la conquête de la Lune… Mais voilà, pour ça il faut voler… Et ça tombe bien, on raconte qu’en Amérique on aurait inventé le moyen de voler dans l’espace… Son sac sur le dos, notre jeune ami va donc partir à l’aventure…

Par fredgri, le 28 août 2011

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Notre avis sur ABELARD #1 – La danse des petits papiers

Ce qui apparait tout de suite, à la lecture de ce premier tome c’est la poésie présente à chaque page, que ce soit par le rythme des scènes, par les petites notes sur ces morceaux de papier (un brin pompeuses, mais qu’importe). Oui, Abelard c’est une série en deux tomes, très agréable à lire qui prend le temps de prendre ses repères au grès des péripéties du jeune poussin.

On sent bien que derrière l’apparente poésie se glisse aussi un regard plus grave, quelque peu désillusionné. Car le jeune héros va vite se retrouver confronté au monde extérieur, le rejet, la cruauté, l’intolérance… L’aventure prend alors les couleurs d’une quête initiatique avec son lot de rencontre qui permettent aux auteurs d’appuyer sur des aspects de l’humanité.
On est donc un peu dans un univers entre les genres. A la fois frais et constructif, mais aussi avec une part d’ombre, d’amertume. Ce petit personnage, à l’exemple d’un Pinnocchio, part à la recherche d’un rêve et rencontre des personnages qui vont l’aider et d’autres qui vont vouloir l’abuser. Les notes que rajoutent régulièrement Régis Hautière vont venir accentuer le côté "fable philosophique" en appuyant sur l’aspect métaphorique du récit.

Bon, l’ensemble souffre tout de même d’un côté un peu "pompeux", comme je le signalais plus haut. A l’exemple des petits mots que trouve Abelard dans son chapeau, le fond "poétique" se base un peu trop sur des formules, des clichés qui, certes, accentuent l’atmosphère ambiante, mais manquent de naturel. C’est vraiment à ce moment là qu’on se rend compte qu’on est dans un conte moralisateur (en tout cas pour ce premier volume)

Il n’empêche que j’ai beaucoup aimé cette lecture très aérienne. Le prochain album parait très prochainement, nous serons au rendez-vous !

Par FredGri, le 28 août 2011

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