Accords parfaits

Takaya nous propose cinq nouvelles sur le thème de l’amour.

Dans la première, « Accords parfaits », nous suivons un lycéen réputé pour sa froideur mais qui n’est, finalement, que quelqu’un de très timide. Il s’exprime surtout à travers des chansons au sein d’un groupe de pop. Il va retrouver une fille qu’il n’a pas vue depuis très longtemps. Elle était à l’époque pleine de vie. Aujourd’hui, elle paraît mélancolique et ne sourit jamais. Il va tenter de lui rendre sa joie de vivre.

La seconde histoire met en scène une femme, veuve depuis quelques mois, et sa belle fille, une adolescente qui regrette de n’avoir jamais mieux connu son père.

La troisième nouvelle nous ramène vers la musique, avec un jeune homme virtuose du violon. Il souffre du fait que ses parents sont de célèbres musiciens et que beaucoup estiment qu’il leur doit sa réussite au sein de l’école de musique.

Dans la quatrième histoire, nous découvrons un homme célibataire qui crée des décorations d’intérieur. Son quotidien va être bouleversé par l’arrivée de sa nièce qui a fugué de la maison familiale.

Enfin, la dernière histoire est un conte qui a notamment pour inspiration la belle Blanche Neige. Sauf que la princesse, cette fois, est un personnage odieux. Même le prince charmant n’est plus ce qu’il était…

Par legoffe, le 1 janvier 2001

Publicité

Toute la BD, que de la BD !

Notre avis sur Accords parfaits

Delcourt publie ici un recueil de nouvelles de Natsuki Takaya, l’auteur de « Fruits Basket ». Ces histoires ont été écrites à différentes périodes de sa carrière de mangaka. L’auteur, d’ailleurs, a ajouté à la présente édition quelques annotations en fonction de son vécu et de l’évolution de son style.

Ces récits ont tous un point commun : ils parlent d’amour. C’est fait avec beaucoup de douceur, de tendresse. Les personnages se livrent avec pudeur et vivent, chacun leur tour, une belle histoire. Il s’agit généralement d’amour au sens premier du terme, sauf pour la nouvelle parlant de Chisato et de sa belle mère. Là, il s’agit d’amour maternel et paternel.

Je eu du mal à entrer dans la première histoire, « Accords parfaits », qui aurait mérité un découpage plus étudié. En revanche j’ai vraiment pris du plaisir à lire les suivantes. Elles sont pleines d’humanité, de subtilité. On suit les personnages avec intérêt dans leur quotidien et dans leur relation avec les autres. Chacun peut se retrouver dans l’un d’eux, à un moment ou à un autre.

Seul le conte, publié en fin de livre, dépareille un peu de l’ensemble. On sent que l’auteur s’est amusé, détournant des classiques avec un humour grinçant. La parodie est sympathique mais elle n’a vraiment pas la sensibilité des précédentes nouvelles.

Voilà un joli shojo qui mérite que l’on s’y attarde.

Par Legoffe, le 29 octobre 2007

Publicité