AD ASTRA
Volume 4
Minucius en a assez de la politique d’évitement du combat menée par Fabius. Il décide de changer de stratégie et d’attaquer Hannibal maintenant qu’il a la confiance du Sénat. Il pense pouvoir prendre l’avantage car il a appris que l’armée carthaginoise campait au sommet d’une colline qu’il estime facilement prenable. Mais la prise de ce promontoire ne parait-elle pas, justement, trop évidente ?
Par legoffe, le 29 décembre 2014
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782355927522
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Notre avis sur AD ASTRA #4 – Volume 4
Amateurs d’histoire, de guerre ou de période antique, ne passez pas à côté de ce manga qui raconte avec efficacité la guerre que mène Hannibal Barca contre les Romains. Tomes après tomes, nous découvrons les principales batailles et les stratégies exceptionnelles du Carthaginois, dont la renommée et le talent ont traversé les siècles.
C’est aussi l’occasion de mieux connaître le contexte géopolitique de l’époque. Les dirigeants de l’Empire Romain se disputent les meilleures places et manoeuvrent en permanence, ce que raconte très bien Mihachi Kagano. Comme quoi il n’est pas toujours utile d’inventer des histoires, la réalité alimentant à elle seule d’impressionnants feuilletons !
Et tout est réuni ici pour accrocher le lecteur : manoeuvres stratégiques, complots internes, batailles spectaculaires, amitiés et même amours, le tout très bien raconté. Le suspense est toujours de mise, pages après pages. Mieux, l’auteur a réussi à raconter les faits historiques tout en travaillant ses personnages. Les hommes trônent en bonne place dans le scénario. Le manga n’en est que plus vivant et ne se résume pas à un récit encyclopédique, loin s’en faut.
Le réalisme est aussi au rendez-vous côté dessins. Kagano offre des planches extrêmement détaillées, aux graphismes fins. Cela vaut pour les paysages mais aussi pour les scènes de combats. Un beau travail qui aura, en plus, le mérite d’attirer des lecteurs de BD franco-belge qui ne seront pas trop dépaysés et qui franchiront peut être la “limes” (la frontière en romain) qu’ils n’avaient jamais osé franchir jusque là.
Par Legoffe, le 29 décembre 2014
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