ADAM ET ELLE
Volume 1
Dessinateur de bandes dessinées, Adam vient de rompre avec Barbara. Cette séparation l’a un tantinet marqué au point qu’il ne peut s’empêcher de penser à celle-ci chaque fois qu’il fait une nouvelle rencontre. Aussi, s’engager dans une relation durable est pour lui actuellement impensable. Lorsqu’il entame une aventure avec Juliette, un ancien flirt, il ne peut empêcher l’installation d’une certaine appréhension. Ne souhaitant pas revivre une nouvelle épreuve, il se décide à tester sa nouvelle conquête sans trop savoir où tout ça va le mener.
Par phibes, le 9 février 2013
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ISBN :
9782723483872
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Notre avis sur ADAM ET ELLE #1 – Volume 1
La collection 1000 feuilles de chez Glénat spécialisée dans l’exercice de style underground, accueille en son catalogue fourni une nouvelle histoire qui est appelée à se décliner en deux volets. Portée par Gwen de Bonneval, artiste polyvalent à qui l’on doit entre autres Basile bonjour, Messire Guillaume, … et autres racontars, Gilgamesh…, elle nous plonge dans l’univers intimiste et quotidien d’un jeune homme, Adam, qui a du mal à se lancer dans une nouvelle romance après une rupture douloureuse.
Ce premier opus se veut présenter le personnage principal (indécis dans ses relations amoureuses, soupçonneux) et à camper longuement (un peu trop) son environnement, nous faisant vivre des tranches de vie qui n’ont pas forcément de lien avec le thème développé. Aussi, alors que l’on aborde les premières planches, la juxtaposition de faits rend la lecture un tantinet décousue, les transitions n’étant pas très habiles. Bien que l’on comprenne le malaise d’Adam assez rapidement, l’intrigue proprement dite ne débute pratiquement qu’à la moitié de l’album au moment où Juliette apparaît et qu’elle va générer une réponse du jeune homme qu’à partir du dernier quart de l’album à partir de la profération de la phrase magique "Je t’aime" et qui va, à coup sûr, plonger notre héros sans réel charisme dans un jeu relationnel maladroit et certainement déplaisant pour son amourette en cours. Le deuxième tome saura nous le dire plus en détail.
Pour l’occasion, c’est Michaël Sterckeman qui intervient dans la partie graphique. Ce dernier reste dans un univers au sein duquel il se plait à évoluer, celui de l’épure. Usant d’un coup de crayon appuyé, il opte pour une représentation picturale simple, sans trop d’effets, présageant une exécution plutôt rapide. Les proportions sont somme toute assez bien respectées et le message qu’il laisse passer bien explicite. Ses personnages font l’objet d’une expressivité que l’on sent travaillée.
Une ouverture en demi-teinte sur une histoire amoureuse tourmentée (celle d’Adam) qui se doit de gagner en profondeur dans le prochain tome qui doit paraître au mois d’avril.
Par Phibes, le 9 février 2013
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