Adriatica

Londres. Novembre 1956. L’inspecteur Conrad se rend sur les quais, à la demande de son supérieur. Un corps a été sorti de l’eau. Le cadavre a quelque chose de particulier qui rappelle à l’inspecteur la façon dont les bergers chatient les voleurs, dans les balkans. Conrad connait bien les balkans, puisqu’il a fait partie des forces spéciales déployées en Yougoslavie pendant la guerre. Et en regardant de plus près, il reconnait le cadavre, un ancien partisan ! Il se charge de l’affaire. En rentrant chez lui, il repense à ce mois de mai 44, en Yougoslavie…

Par berthold, le 3 février 2017

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Notre avis sur Adriatica

L’auteur italien nous raconte l’enquête d’un inspecteur anglais autour d’un assassinat qui le ramène à la seconde guerre mondiale… On découvre que ce qui s’est passé en 1944,une mission qui a mal tourné, une embuscade où certains de ses amis ont péri et d’autres ont été traumatisés, est lié à la mort de l’homme découvert à Londres.

Ce récit est très bon. Il est prenant et passionnant. Lele Vianello nous entraine durant la seconde guerre mondiale, sur le front yougoslave, du côté de l’Adriatique, pour nous faire découvrir ce qui s’est passé ce jour là, lors de la mission du capitaine Conrad.
Et l’affaire de cet ancien capitaine de l’armée devenu policier l’entraine de Londres à Venise.
Je ne vais pas vous dévoiler l’intrigue de ce récit qui tient ses promesses. Les personnages sont bien construits et ont de la présence.

Du côté du dessin, forcément, on sent l’influence d’Hugo Pratt dans le trait de Vianello. Mais cela n’a rien d’étonnant, puisque le dessinateur fut son assistant. Son style fonctionne plutôt agréablement bien. Il sait créer les bonnes ambiance, avec la puissance de ses jeux de lumière. Vianello sait utiliser le noir et le blanc et ça se voit. Du très bel ouvrage.

Amateurs de récits policiers et de guerres, Adriatica est fait pour vous ! Mais les autres sauront aussi apprécier cette lecture. Vianello crée un petit catalogue assez surprenant au fil des années chez Mosquito !

 

Par BERTHOLD, le 3 février 2017

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