AFFAIRE DU SIECLE (L')
Château de Vampire à vendre

Cora est une… vampire. Toute jeunette (elle à tout juste un siècle), elle voudrait bien s’acheter ce château de Transylvanie qui ferait une excellente demeure.
Hélas pour elle, un émir a placé la barre très haut : 20 millions d’Euro.
Comment Cora pourra-t-elle réunir une telle somme en 7 jours ? Pardi, en volant la Mafia !
Le problème, c’est que le coffre se trouve au sommet d’une immense tour et que, nourrie de hamburgers et de sodas, elle a perdu les pouvoir de son espèce.
Premier objectif, donc : trouver un « vrai » vampire !

Par PATATRAK, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur AFFAIRE DU SIECLE (L’) #1 – Château de Vampire à vendre

Que dire là-dessus ? J’avoue être assez déconcerté après la lecture de cette « Affaire du siècle »…

Qu’est-ce que les scénaristes de cinéma ont à tous vouloir faire de la BD ? Ca coûte moins cher que le film??? : o))

D’abord, le scénario de Jean-Jacques Beineix s’apparente plus à un script de film qu’à une « vraie » BD. Attention ! Le scénario n’est pas mauvais, loin de là, mais c’est le découpage, à mon avis, qu’il faudrait revoir, pas assez de liant dans certaines scènes, d’autres au contraire qui mériteraient d’être raccourcies… Comme quoi, scénariste de BD, c’est un métier à part entière, avec ses règles à respecter!

En un mot, la machine ne s’emballe pas. J’ai bon espoir que le tome 2 soit de meilleure qualité (parce que l’histoire est sympa), mais pour celui-là, franchement, il faut attendre pas loin de la moitié de l’album pour rentrer dans l’histoire.

Et puis, il y a quelque chose qui m’a profondément gêné, c’est la disposition des bulles.

Parfois, pour les dialogues, la réponse est avant la question. Il faut savoir que, normalement, on lit de gauche à droite, donc les bulles sont généralement agencées en fonction. Là, c’est peut-être voulu, mais ça ne facilite pas du tout la lisibilité ! (sauf peut-être pour les gens de cinéma) Idem pour le découpage des planches.

Ensuite, l’autre problème, à mon sens et plus épineux, c’est le trait trop irrégulier de Bruno de Dieuleveult. Autant, par exemple, la couverture est réussie (encore que, regardez les 3 chauves-souris…), autant à l’intérieur, c’est trop variable : parfois bon, parfois franchement indigne d’un story-border. Je n’ai qu’un exemple : lorsque le type se fait empaler au début… Oulàlà !! 😯

Sincèrement, ça ferait peut-être un bon film, mais je trouve que pour une BD, Beineix n’a pas mis tous les atouts de son côté : on a parfois l’impression que ç’a été fait avec une certaine négligence.

Le mieux, c’est peut-être d’aller le lire chez Carrouf avant de l’acheter…

Par PATATRAK, le 12 octobre 2004

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