AGAR
Eclipso, le magicien de la planète morte

Pensant en avoir terminé avec Toïmaster et ses plans de conquête, Zarra et Agar continuent leurs aventures en errant dans l’espace, curieux de découvrir de nouveaux mondes. Ils finissent par arriver sur "La planète morte" ou ils rencontrent Eclipso, le magicien capable de changer de forme à volonté, de manipuler la réalité. Il leur apprend que Toïmaster est en train de conquérir la galaxie du nord, qu’il faut aller l’en empêcher à tout prix…

Par fredgri, le 18 septembre 2016

Notre avis sur AGAR #3 – Eclipso, le magicien de la planète morte

Maintenant que les personnages sont réellement plus installés, mieux caractérisés (Agar devenant le pessimiste de la bande, jamais vraiment convaincu par les plans qu’on lui propose) Moliterni peut relancer l’aventure, et du coup, il reprend plus ou moins les mêmes bases que pour le premier volume, en l’agrémentant néanmoins d’une trame qui se réfère au Magicien d’Oz. Les deux ados se lancent donc dans cette nouvelle quête et rencontrent de nouveaux compagnons… Eclipso qui a du mal à se concentrer, Straw l’homme épis de paille et l’homme de fer qui rouille, il faut ensuite aller affronter le magicien qui menace la planète et qui se sert du dieu métallique Az pour immobiliser la population en fer !

Bon, le parallèle est parfois assez grossier et renforcé par quelques petites scènes ou les personnages chantonnent comme dans le vieux film avec Judy Garland ! Hum hum !
Toutefois, je dois dire que le scénario fonctionne aussi très bien, d’autant plus qu’il se tient sur une trame très solide qui pourrait amener vers d’autres albums (Moliterni laisse des portes ouvertes qui ne seront hélas jamais exploitées ensuite, dommage !!!)

On voit bien que malgré sa très courte longévité la série progresse beaucoup, sortant d’un moule assez brut pour progressivement s’élancer et gagner en personnalité ! Il faut aussi dire que l’univers mis en place par Molinerti et Gigi est extrêmement riche, bourré de supers idées, de formes et de couleurs, on sent qu’on est bel et bien dans les années 70, c’est clair, néanmoins il règne aussi, de plus en plus, une sorte de modernité complètement décomplexée qui déborde de chaque case !

Si par bonheur vous en arriviez à tomber sur ces albums, je vous conseille vivement de vous y pencher ! Vous ne le regretteriez pas !

Par FredGri, le 18 septembre 2016

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