AGATHA CHRISTIE
Les vacances d'Hercule Poirot

Dans une luxueuse pension de famille du sud des Cornouailles, Hercule Poirot prend quelques jours de repos bien mérités. Malheureusement, la quiétude des lieux se voit contrariée par la découverte du corps sans vie de l’ancienne actrice à scandales, Arlena Stuart épose Marshall. Evidemment, une enquête est immédiatement diligentée par la police qui ne se prive pas de mettre à contribution le célèbre limier belge. Qui a assassiné la belle et troublante Arlena ? Aurait-elle été la cible d’un maître-chanteur ? Pour le découvrir, Hercule Poirot va devoir, encore une fois, mettre ses talents d’investigateur à rude épreuve et contrecarrer un complot incontestablement des plus sombres.

 

Par phibes, le 2 octobre 2012

Publicité

Notre avis sur AGATHA CHRISTIE #23 – Les vacances d’Hercule Poirot

Alors que la maison Emmanuel Proust fête ses dix ans de publication en bande dessinée sous l’égide de diverses collections, celle dédiée à l’adaptation des romans d’Agatha Christie voit son catalogue se compléter. Après Le couteau sur la nuque paru également en 2012, c’est au tour de l’ouvrage Les vacances d’Hercule Poirot de passer entre les mains d’artistes du 9ème art.

Pour l’occasion, Didier Quella-Guyot, qui intervient pour la deuxième fois dans la saga, en succédant à Marek, s’attelle à la délicate tâche de tirer la substantifique moelle de l’œuvre originale pour reproduire une aventure policière en 46 planches pour le moins emballante. Certes, le concept utilisé n’élude pas un certain classicisme dans son élaboration mais se suffit à lui-même pour reproduire les principales lignes d’une enquête policière remarquable.

Malgré quelques difficultés à identifier les intervenants au départ de l’aventure (le tour de table est quelque peu abrupt), on restera toutefois captivé par l’agencement de l’enquête qui n’aura de cesse de mettre en exergue des témoignages nombreux, suscitant habilement çà et là des suspicions à tort ou à raison, dans une intrigue bien soutenue.

A l’instar de son scénariste, Thierry Jollet, fidèle à ce dernier, intervient pour la deuxième fois dans la grande saga et vient, dans un style franco-belge caractérisé, animer les péripéties du détective belge. Son trait délivre un message clair, sans sophistication aucune, dans des proportions et des ambiances d’époque bien sympathiques. Le travail sur les personnages et leur effigie est bien réussie si bien qu’on ne se perd pas dans le nombre, ce qui est un plus.

Une adaptation bien agréable qui confère à la collection un intérêt toujours aussi probant.

 

Par Phibes, le 2 octobre 2012

Publicité