AIGLE ET LA SALAMANDRE (L')
Naissance dans le brasier

Rome, fin juillet, en 64 après J-C. La Cité érernelle vient de vivre le grand incendie. Gaius Atius Mus a survécu mais son père est mort. Sa famille ayant fait fortune avec une compagnie d’assurance, Gaius pensait garder la richesse de la famille, mais il se rend vite compte que son père avait fait des contrats d’assurances incendie dans une ville où il y a au moins trois incendies par jour. Du coup, en remboursant les clients, Gaius se retrouve ruiné, obligé de vendre sa maison et de trouver une petite chambre avec Afer, le vieil esclave.
Tigellin, le préfet du prétoire, accusé d’ête l’incendiaire, convoque Gaius et lui propose un marché: travailler pour lui et enquêter pour retrouver le véritable responsable de l’incendie de Rome. Sinon c’est le bannissement !

Par berthold, le 25 janvier 2016

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Notre avis sur AIGLE ET LA SALAMANDRE (L’) #1 – Naissance dans le brasier

Après Le Chevalier à la Licorne, Stéphane Piatzsek revient chez Soleil, dans la collection Quadrants Boussole, avec cette nouvelle série qui nous entraine à Rome, en 64 après Jésus-Christ, après le grand incendie de Rome.

Il nous présente le personnage principal de la série, Gaius Atius Mus, un jeune homme qui se retrouve perdu à la mort de son père et qui découvre que ce dernier lui cachait bien des choses. Gaius doit ensuite mener l’enquête pour tenter de découvrir l’identité du véritable incendiaire de Rome. C’est assez original de mettre en scène un "enquêteur" novice qui met un peu les pieds dans le plat lors de ses investigations.
Dès ces premières pages, on est pris par l’intrigue qui tient toutes ses promesses. Le suspense est là, on va de surprises en révélations. Piatzsek fait une reconstitution parfaite du Rome de l’époque.

Il faut aussi souligner le travail des artistes qui sont à l’oeuvre dans ce premier volet : le duo qui a oeuvré sur le Codex Sinaïticus et sur Les Seigneurs de Cornwall : Alessio Lapo et Giuseppe Quatrocchi. Les rôles étant bien définis : Lapo au story-board et Quatrocchi sur le dessin. Le tout nous donne une aventure assez bien rythmée, assez bien menée avec des passages forts et même assez marquants par moment. Un travail très efficace, embelli par les couleurs inspirées de Vladimir Davidenko.

Naissance dans le brasier est une agréable surprise qui nous invite à revivre l’Histoire du grand incendie de Rome et de suivre l’enquête du jeune Gaius dans un récit où le danger est omniprésent, où l’on retrouve un peuple en colère, des anciens esclaves devenus tueurs à gages et des chrétiens qui ont certains secrets.
Une série de qualité à suivre !

 

Par BERTHOLD, le 25 janvier 2016

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