AIGLES DECAPITEES (LES)
L'otage
Hughes de Crozenc a enfin dévoilé à Alix le terrible secret de ses origines. Celle-ci semble, par amour, lui pardonner son mensonge.
Ravenaud, l’ancien vassal d’Hughes, a, quant à lui, fui son fief accompagné de Nolwenn avec pour intention de dénoncer à la cour de Poitiers l’usurpation de la citadelle de Crozenc par un imposteur. Pour ce faire, il va devoir faire témoigner par la contrainte Roger de Castelnau, l’homme qui a assassiné dans son berceau le véritable Hughes de Crozenc.
Ravenaud se met en cheville avec le bandit Harribert coupe-nez et sa bande qui écume la région de la Creuse pour capturer le fils de Roger de Castelnau et s’en servir comme moyen de pression.
Averti du stratagème, Hughes part prévenir ce dernier du danger que court son fils.
Par phibes, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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Éditeur :
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Collection s :
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Sortie :
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ISBN :
2723419193
Notre avis sur AIGLES DECAPITEES (LES) #9 – L’otage
Fort de l’absolution de sa mie, le chevalier Hughes doit pour maintenir sa place de seigneur de la forteresse de Crozenc dénouer le complot dont il est l’objet, fomenté par son ancien sujet, Ravenaud.
« L’otage » est le 9ème épisode de cette série entamée par Patrice Pellerin et poursuivie par Jean-Charles Kraehn dont l’intrigue tourne autour d’un mensonge créé et alimenté par un seul homme (Sygwald) en guise de vengeance. Malheureusement, cette ignominie dont Hughes en fait les frais involontairement peut prendre des proportions désastreuses dans la perspective d’une divulgation à la cour d’Alphonse, le frère du Roi Louis IX.
On retrouve avec un certain plaisir les personnages familiers de cette saga moyenâgeuse qui gravitent autour d’un Hughes désemparé depuis le décès de son confident Sygwald dans une ambiance de complot et de trahison bien construite et entretenue par des auteurs à l’aise dans ce contexte historique. Amour, déception, rage sont des sentiments satellites qui transparaissent tout le long du récit qui se veut plus calme et moins sanglant que le précédent.
Les virements de situation s’enchaînent naturellement pour constituer une aventure haletante.
Michel Pierret, maîtrise parfaitement son travail dans un style classique pur ligne claire et remarquablement conforté par des couleurs très sobres et bien employées.
Par Phibes, le 10 mai 2007
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