Air Mail
Dry week-end

Fin des années 1920. Le pilote d’avion Clarence « Babel » Man essaie de passer du bon temps à Miami avec son amie Amélia « Bella » Palmer. Mais une sale affaire risque de lui gâcher ses « vacances ». Surtout si on implique son collègue « Lorraine »…

Par berthold, le 6 janvier 2025

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Notre avis sur Air Mail #2 – Dry week-end

Attilio Micheluzzi est un des grands noms de la bande dessinée italienne. Il a écrit quelques petits chefs-d’œuvre comme Pétra Chérie, Marcel Labrume ou encore Les Tribulations de Rosso Stenton. Il s’est essayé à quasiment tous les sujets et a su imposer sa façon d’écrire et de faire de la bande dessinée.

Air Mail est une série éditée par Dargaud dans les années 1980, en trois tomes. Le scénariste a planté le décor de ses intrigues à la fin des années 1920.

Dry week-end nous emmène à Miami où le héros « Babel » va se retrouver impliqué sans le vouloir, dans une affaire de meurtre. Son collègue « Lorraine » est accusé d’avoir tué un homme avec qui il s’était battu. C’est une histoire d’amour qui tourne mal qui va être à l’origine de tout ce tintouin. Micheluzzi prend son temps pour planter le cadre, les personnages et nous plonger dans le sujet au bon moment ; la scène de poursuite d’avions est remarquable. Ce récit se lit avec plaisir. De toute façon, chez Micheluzzi, toutes les histoires sont intéressantes à lire et c’est ici un récit policier qui change un peu des récits classiques.

Le dessinateur Micheluzzi est un grand artiste. Son graphisme fait mouche à chaque fois. Il y a une force qui ressort de son coup de crayon et de sa mise en couleurs. Les femmes sont magnifiquement représentées. Ses bonhommes ont de bonnes gueules, pour la plupart. Et puis, sa mise en page donne le rythme. Il sait créer les ambiances qui correspondent à un polar.

Dry week-end est un bon récit qui emporte facilement le lecteur sur les traces des personnages principaux dans cette affaire étonnante.

Par BERTHOLD, le 6 janvier 2025

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