Air sous un ciel moins gris
1/2

L’histoire se déroule dans une sorte de version alternative de nos années 1920, des météorites sont venues frapper le Permafrost, libérant un certain nombre de virus retenus prisonniers depuis des milliers d’années. L’un d’eux a rendu l’air irrespirable pour les humains, les obligeant désormais à sortir de chez eux, munis d’un casque et d’une réserve d’air. Évidemment, l’air est ainsi devenu un enjeu politique et commercial pour les gouvernants qui maintiennent la population sous leurs bottes contre quelques litres d’oxygène…
Un groupe de renégats s’est constitué autour de la mystérieuse Shanice Abendale qui a bien l’intention de s’opposer à ce pouvoir dictatorial. Pour retrouver sa trace, un homme est secrètement envoyé pour infiltrer la rébellion, il s’appelle Troy Denen et pour lui c’est une question de vengeance…

Par fredgri, le 26 août 2023

Lire les premières pages de Air sous un ciel moins gris #1 – 1/2

Publicité

Notre avis sur Air sous un ciel moins gris #1 – 1/2

Décidément, Philippe Pelaez est particulièrement inspiré en ce moment. Avec ce nouveau diptyque, il nous entraîne dans une société qui doit survivre alors que l’air extérieur est devenu irrespirable. Au-delà de la parabole évidente sur la pollution et la nécessité de préserver une bonne qualité d’air, le scénario nous réserve aussi une très intéressante intrigue pleine de rebondissements, extrêmement bien rythmée.

Cette dystopie s’interroge aussi sur la main mise des gouvernants sur nos ressources naturelles et cette marchandisation qui lui sert de moyen de pression. Sous des discours tendant à faire croire qu’ils pensent avant tout au bien être des citoyens, c’est le spectre d’un état dictatorial qui se dessine très nettement.
De ce point de vue, le scénario manque peut-être de subtilité, toutefois, je lui trouve une vraie profondeur dans les enjeux qui se profilent pour les personnages. Cette recherche d’une solution pour se débarrasser des nuages toxiques, les véritables objectifs de la rébellion… Philippe Pelaez pose très adroitement les pièces d’une histoire passionnante qui verra sa conclusion dans le prochain volume.

Graphiquement, Francis Portel livre une nouvelle fois des planches de toute beauté, avec un soin tout particulier pour les décors souvent très impressionnants. C’est vraiment du très beau travail, comme on peut s’en rendre compte dès la couverture, d’ailleurs !

Un premier volume qui donne très envie. Je ne saurais assez vous encourager à découvrir cette très belle nouveauté.

Par FredGri, le 26 août 2023

Publicité