AIRE LIBRE, LES CAHIERS
Volume 1
Après un entretien public entre Thierry Bellfroid, Bernard Cosey, Steve Cuzor, Jean-Luc Fromental, Didier Tronchet, Bastien Vivès et José-Louis Bocquet qui discutent d’Aire Libre, de la spécificité de cette collection, de ce qui a amené Van Hamme et Vandooren à la créer, on a demandé aux auteurs « Pourquoi faites-vous de la bande dessinée ? ». Par ailleurs, des portfolios variés, dont certains inédits, enrichissent ce premier cahier afin d’extrapoler l’univers du label…
Par fredgri, le 25 juin 2018
Notre avis sur AIRE LIBRE, LES CAHIERS #1 – Volume 1
Aire Libre reste un label très à part, quand même, et régulièrement on voit des livres/catalogues qui viennent célébrer l’esprit de ces albums, de ces auteurs. On a eu le livre de Thierry Bellefroid "Le Roman d’Aire Libre", sorti en 2008, ou encore le récent Catalogue 1988 – 2018, qui fait le tour de la collection. Il fallait donc bien, encore une fois, fêter ces 30 ans d’existence, d’exigence devrais-je plutôt dire ! Et cette fois en donnant la parole aux auteurs eux même…
Le principe est donc assez simple, après un entretien qui célèbre l’esprit Aire Libre, sa rigueur, les pages sont ouvertes aux auteurs pour qu’ils nous parlent, non pas de la collection elle même, mais de la BD plus généralement. Pourquoi y sont ils venus ? Qu’est ce qui leur plait dans la BD ?
On a ainsi des planches de Bourhis et Durieux qui inventent un faux procès contre les auteurs, absolument hilarant mais inquiétant aussi. Il y a ensuite Tronchet qui fait le point sur son parcours, sur les raisons qui l’ont amené à se lancer dans ce métier, tandis que Jaime Martin revient lui aussi sur les bases de sa passion pour ce médium ! Grégory Mardon explique ce qu’il aime dans la BD, ces mystères, ces histoires que l’on raconte, sans fin !!! Alors que Philippe Dupuy témoigne de sa rencontre décisive avec Druillet ! Nicoby, quand à lui, se confie sur ses premières motivations et Javi Rey se surprend à rêver encore… De même qu’en parallèle, les scénaristes Jean Van Hamme, Valérie Mangin et Denis Lapière évoquent les premières découvertes, le plaisir à construire un scénario, à laisser aller son imagination…
On trouve aussi des interventions moins formelles, moins inscrites dans une démarche d’ensemble, plus contemplatives, comme les illustrations/peintures de Guibert, Jorge Gonzalez, Prado, Gibrat, Cosey, Cailleaux ou Poincelet !
L’objet est donc très beau, évocateur d’un amour infini pour le médium et ses mille et une possibilités. C’est malgré tout quelques peu narcissique aussi, mais c’est de bonne guerre !
Rien de bien transcendant, toutefois, si ce n’est qu’on a ensuite envie de replonger dans ces albums, de retrouver ces regards plein de force, de personnalité.
Aire Libre reste un label important, synonyme de qualité, donc vivement les prochains albums !!!
Par FredGri, le 25 juin 2018
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