AKIRA (VERSION NOIR ET BLANC)
Volume 2

Le voilà enfin…
Un an à attendre que cet hypothétique second volume paraisse, que Glénat puisse enfin l’imprimer etc. Il faut dire que les rumeurs y sont allées franchement depuis la sortie du premier opus !

Mais qu’importe, car ce qui compte c’est bien que nous puissions l’avoir entre les mains, histoire de profiter de cette incroyable histoire qui se dévore d’une traite, sans pause !

Car c’est bien là le principal intérêt de cette série, l’impression de s’immerger dans un univers extrêmement complexe, avec plusieurs fils narratifs, des enjeux divers, tout en restant particulièrement fluide et rythmé.
Akira, c’est du cinéma sur papier. On est soufflé par l’action, par la virtuosité d’Otomo et de son studio, c’est incroyable.
D’autant qu’il ne faut pas oublier que c’est initialement sorti en 1984, que c’est tout de suite devenu un phénomène mondial qui a profondément marqué l’industrie du manga, puis plus tard de l’animation, et qu’encore aujourd’hui cela reste l’une des plus impressionnantes séries qui soit.
Alors, quand bien même l’histoire est désormais célèbre, que chaque fan de BD a au moins lu une fois l’ensemble, il n’en reste pas moins que ce monument n’a pas pris une ride depuis sa sortie…

Dans ce second opus, nous suivons donc Tetsuo qui décide d’en apprendre davantage sur ces autres enfants aux étranges pouvoirs, tandis que son égo enfle de plus en plus au fur et à mesure que ses pouvoirs se manifestent, que la violence augmente, amenant la série à plonger en plein chaos ! Et même si concrètement il ne se passe pas des tonnes de choses, les évènements de ce volume sont majeurs, ils amènent Tetsuo a affronter ses semblables et à libérer Akira, tandis que Kaneda se démarque très nettement du reste, devenant le véritable héros à la volonté d’acier qui entraîne tout le récit derrière lui !

Otomo réussit le pari de mener plusieurs intrigues en même temps, dans un très impressionnant corpus, très audacieux et nourrit d’un dessin d’une telle virtuosité qu’on reste scotché devant les détails, la mise en scène et l’énergie qui s’en dégage !

Toutefois, on regrette juste que Glénat n’ai pas davantage joué le jeu de l’emballage, histoire de distinguer cette édition des précédentes. On espère juste que le troisième volume ne souffrira pas des mêmes démêlés éditoriales, qu’il ne faudra pas attendre aussi longtemps avant de lire la suite !

Bien sur, une série à posséder absolument, sans hésiter une seconde !

Par FredGri, le 16 mai 2017