AKUMETSU
Volume Un

La jeune Shiina a fait partie d’une "commande" de jeunes filles destinées à égayer les soirées d’hommes politiques japonais persuadés à force de vivre dans leur monde d’être une race supérieure à celle de leurs concitoyens…

Au dernier étage d’un immeuble, comme d’autres filles, Shiina subit les humiliations de ces hommes qui ont fait leur fortune en escroquant le peuple. Voilà alors qu’une personne présente dans la pièce vient perturber la bacchanale… Flanqué d’un masque, il dit s’appeler Akumetsu. Il va faire avouer au personnage qui avait alors Shiina dans ses bras ses choix politiques criminels avant de le torturer jusqu’à la mort devant tout le monde.

Dans la voix d’Akumetsu, Shiina a reconnu celle de Shô, un garçon de sa classe. Elle sera donc horrifiée quand Akumetsu tombera, après son intervention spectaculaire, sous les balles de renforts arrivés. Mais elle sera tout autant interloquée quand le lendemain, à l’école, Shô fera son apparition.
 

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

Notre avis sur AKUMETSU #1 – Volume Un

Voilà un tome 1 qui ne mâche pas ses mots ! Les auteurs n’ont pas tourné autour du pot et nous propulsent dans le vif du sujet, montrant d’entrée que leur série Akumetsu vaudra son pesant d’action et de sang.

Divisé en deux parties, ce tome pilote pose les bases, présentant le personnage masqué Akumetsu et nous faisant les témoins de quoi il est capable tout en introduisant le questionnement sur le mystère qu’il incarne : qui est Shô, et qui donc portait le masque avant d’être abattu si ce n’était pas ce Shô que Shiina était persuadée d’avoir reconnu ?!

Avec un dessin de très bonne qualité et l’impertinence d’un récit extrêmement violent, ce tome premier fascine par son culot et pousse à vouloir connaître les réponses aux questions posées dans ce tome 1 ; à savoir aussi si Akumetsu se satisfera de cette vengeance qu’il a obtenue ou si elle n’est, comme il le déclare, que le début d’un grand nettoyage de son Japon pourri de corruption…

Puissant, violent, direct… Pour public averti.

Par Sylvestre, le 3 juin 2009

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