ALCYON
La tentation du Roi Midas

Après avoir échappé à une terrible tempête, Alcyon et ses compagnons dérivent au gré des courants sur leur radeau de fortune. Alors qu’ils sont au désespoir et se voient déjà morts de soif ou brulés par les rayons ardents du soleil, ils se retrouvent échoués sur un rivage inconnu.
Epuisés, assoiffés, ils discernent une silhouette qui se profile au-dessus d’eux sur la dune.

Par olivier, le 20 janvier 2015

Notre avis sur ALCYON #3 – La tentation du Roi Midas

Drogués par celle-là même qui se porte à leur secours, ils se réveillent dans un palais magnifique où l’or abonde en profusion. Ils sont au palais du Roi Midas soumis à la terrible malédiction de Dionysos qui veut que tout ce qu’il touche se change en or, non seulement les objets mais aussi tous ceux qui lui sont chers.

Tout le monde a déserté le palais, seule Cybèle, la fille du Roi et Sylène, le vieux satyre, ami et ancien magister du Dieu sont restés, impuissants devant ce sort tragique.
Echoués dans ce royaume de malheur, Alcyon, Phoebe et Kyrilos vont relever le défi de capturer Dyonisos et de lui faire lever sa malédiction.
Mais capturer un Dieu n’est pas chose aisée et bien des dangers guettent encore les intrépides adolescents.

Richard Marazano fait preuve ne nouvelle fois de tout son talent de raconteur d’histoires en utilisant comme toile de fond les récits et contes de la Grèce antique.
Menant tambour battant un récit où l’aventure et la quête initiatique sont intimement mêlées, il nous offre dans cette nouvelle aventure une superbe interprétation du mythe du Roi Midas.
Les trois enfants qui ont quitté leur cité grandissent, murissent au fil des épreuves que le destin leur inflige et c’est une des grandes qualités d’écriture de Marazano que d’allier une fine connaissance de la psychologie de ses personnages avec de la grande aventure.

On ressent dans le dessin, expressif et fluide, de Christophe Ferreira une inspiration issue du Manga et de l’anim qui, dans le cadre d’un récit antique, apporte une touche d’exotisme et permet peut-être de rapprocher un public plus jeune et moins classique.

Par Olivier, le 20 janvier 2015

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