ALEX MAGNUM
La loi du ghetto

Disons le tout net, je n’ai pas été déçu, mais ce n’est pas un album qui restera marqué dans ma mémoire. Moi qui adore le noir et blanc, j’ai déniché cet album au hasard d’une fouille archéologique dans une brocante, et à vrai dire, je me le suis procuré. L’histoire est assez intéressante, et pas piquée des vers comme j’aime à le dire. Alex Magnum est un policier qui a bien peu de morale, un peu véreux sur les bords, à peine ripoux, et bien sanglant. Mais pas d’inquiétude à avoir, en noir et blanc, le sang est noir ;o)
Mais justement le dessin, je ne sais pas, il aurait pu être sympathique, mais je n’accroche pas, les trames sont grossières, et les traits laissent à désirer, un peu crados sur les bords. Certes, on arrive pas au degré de crasse qu’atteint la série Raoul, mais bon, je n’adhère guère… Les personnages sont dessinés correctement, bien sympathiques, mais les décors me navrent un peu… C’est donc un album que je ne conseille pas trop, ou alors, juste le temps d’un emprunt…
Petite note au passage, c’est un ouvrage traduit de l’espagnol apparemment, par Jean MORITZ et lettré par Yannick DURAND, comme Alienation de Beroy, chez Delcourt également, qui est en Noir et Blanc, et que je recommande bien plus.

Par Siam l'Archiviste, le 15 septembre 2003