ALGERNON WOODCOCK
Sept coeurs d'Arran, première partie

Algernon Woodcock, jeune professeur d’anatomie (à l’anatomie particulière justement puisqu’il est atteint de nanisme), est réquisitionné par le juge Maskew pour aller sur l’île d’Arran. Arrivé sur place, il découvre qui doit accoucher une femme étrange, accusée du meurtre de 7 jeunes filles dont elle aurait dévoré le coeur.

Par beuleu, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur ALGERNON WOODCOCK #3 – Sept coeurs d’Arran, première partie

Le travail d’adaptation de Gallié est remarquable. L’histoire, à mi-chemin entre l’enquête policière et le conte fantastique, est captivante, pleine de rebondissements et d’interrogations. L’utilisation particulière des phylactères ajoute à la construction de l’intrigue, la fin tient particulièrement en haleine (heureusement, le tome 4 est aussi en librairie). Des questions restées en suspens dans la première aventure ( L’Oeil Fé) trouvent leurs réponses dans celle-ci, d’autres non, et quelques unes s’ajoutent.
Le trait fin et ciselé, les couleurs de Sorel sont absolument magnifiques, et nous plongent parfaitement dans l’Ecosse du XIXe siècle, telle qu’on l’imagine. Ses dessins rendent tout aussi bien les atmosphères oppressantes et les ambiances oniriques, que la beauté des paysages.
Au cas où vous ne l’auriez pas compris, je suis sous le charme de cette série. Algernon est un personnage attachant, son humour (élégance du désespoir ?) fait mouche à tous les coups. J’espère bien que les 3 aventures encore prévues (chacune de 2 tomes) seront dans la même veine !!!

Par Beuleu, le 23 décembre 2005

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