ALIX SENATOR
Le cercle des Géants

La quête de l’Atlantide se poursuit dans ce nouvel opus des aventures d’Alix Senator.

Valérie Mangin conduit Alix et ses compagnons en Armorique. C’est de là qu’ils espèrent obtenir un navire pour les amener vers le nord du monde. Mais au village où se trouve le chantier naval, il existe un conflit entre ceux qui voudraient du renouveau et ceux qui suivent la voie des prêtres de la déesse, la Dame de la Mer. Et ce conflit, jusque-là, était juste verbal, mais l’arrivée de ce romain et des étrangers qui l’accompagnent pourrait envenimer les choses.

La scénariste montre que parfois, le danger peut exploser au sein d’une communauté, que certaines idées peuvent être à l’origine de drames. Elle fait monter la tension petit à petit la tension jusqu’au point culminant où tout va exploser. Alix et ses camarades vont être pris entre deux camps et tenter de trouver une accalmie entre les deux parties, pour que la construction de son navire se poursuive. Il y aussi un parfum de Roméo et Juliette dans ce récit, avec l’histoire d’amour entre la fille de la prêtresse et le fils du patron du chantier naval. Encore une fois, Mangin parvient à nous captiver pour cette nouvelle aventure d’Alix Senator. Elle aborde de bons sujets dans cette histoire, créant une bonne atmosphère. Elle donne matière à réfléchir aux lecteurs tout en livrant un bon divertissement.

Le dessin de Thierry Démarez est là encore, fabuleux. Cet artiste sait tout dessiner, des décors et des paysages incroyables et des personnages si réalistes, aux expressions parfaites. Sa mise en page est des plus efficaces. Il parvient à créer des ambiances idéales pour ce récit, le tout étant savamment mis en couleurs par le grand Jean-Jacques Chagnaud qui parvient à jouer avec la lumière et les ombres.

Le Cercle des Géants est une très bonne aventure d’Alix Senator. Le cycle de l’Atlantide ne se termine pas encore, mais nous offre de très bons récits. Valérie Mangin et Thierry Démarez parviennent à nous faire vivre et ressentir ces aventures et nous donnent envie de poursuivre le voyage du sénateur Alix.

Par BERTHOLD, le 4 septembre 2024