AMERICAN VAMPIRE (VO)
Volume 1
1925. Los Angeles.
Pearl Jones rêve d’être une grande actrice de cinéma. Ce soir là, elle est invitée à une soirée chez B.D.Bloch, un grand ponte du monde du cinéma. La jeune femme pense que cette soirée va changer sa vie. C’est ce qui se passe, mais pas comme elle l’espérait. Bloch et ses amis sont des vampires et se servent d’elle comme repas. Laissée pour morte avec d’autres cadavres dans le désert, Pearl se réveille très affaiblie. Alors qu’elle erre, l’air hagard, elle est recueillie par un couple qui passe par là. Ramenée en ville et soignée par un docteur, Pearl ne doi pas voir le jour se lever au désespoir de ses amis, Hattie et Henri. Ce soir là, elle reçoit la visite de son voisin, Skinner Sweet, qui vient lui donner son dernier baiser.
Le lendemain, Pearl Jones se réveille à la morgue ! Elle découvre qu’à partir de là, elle est devenue une morte-vivante grâce à Skinner Sweet qui a fait d’elle une créature comme lui : un vampire ! Mais d’une nouvelle race : le vampire américain. La jeune femme se lance dans la vengeance pour abattre ceux qui se sont joués d’elle.
1880, Sidewinder, Colorado.
L’agent de Pinkerton, James Book et son adjoint Félix Camillo ont arrêté le chef de gang, assassin et voleur, Skinner Sweet. Ils l’escortent en train jusqu’àu Nouveau-Mexique où il sera jugé et pendu. Mais Sweet a tout prévu et ses compagnons ont tendu un guet-apen. Le train est donc attaqué. Skinner tente de s’enfuir, mais les policiers résistent et skinner est tué par Percy, un homme d’affaire qui a participé à l’arrestation du bandit. Percy semblant être un autre genre d’homme que les balles ne tuent pas. Malheureusement, le sang de Percy a coulé sur Sweet.
Par berthold, le 12 juillet 2013
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
1401228305
Notre avis sur AMERICAN VAMPIRE (VO) #1 – Volume 1
Stephen King sur un comics Vertigo ! C’est qu’on peut lire avec la nouvelle série de vampire à la mode : American Vampire.
Cette œuvre est signée par le romancier, auteur du Fléau, de Mysery, et du scénariste Scott Snyder (Batman) ! Le vampire n’est pas un sujet inédit pour Stephen King puisqu’il l’avait déjà cotoyé dans son roman Salem.
Pour American Vampire, ils se partagent les tâches : Scott Snyder s’occupe de la partie dans les années 20 concernant Pearl Jones, tandis que King nous raconte comment Skinner Sweet est devenu ce vampire d’un nouveau genre. Oui, je dis bien un nouveau genre de vampire puisqu’ici, nous découvrons ce qu’est le vampire américain. Les deux auteurs laissent un peu de côté la mythologie du vampire classique pour nous proposer ici des suceurs de sang, venant de la vieille Europe et ayant fait fortune sur le sol américain. Ceux-là craignent le soleil par exemple (Percy se promène au soleil grâce à une lotion solaire et des habits protecteurs) tandis que le vampire genre Skinner Sweet ne le craint pas, tout comme il peut survivre sous l’eau, entre autres.
Le personnage de Skinner Sweet est intéressant. C’est le bad guy par excellence et pourtant il nous apparaît sympathique. Pearl Jones, elle, nous touche puisqu’elle est une victime. Snyder et King nous présentent d’autres personnages importants, comme le policier Jim Book qui poursuit de sa haine le bandit Skinner Sweet, tout comme son ami Camillo. King et Snyder nous décrivent aussi avec talent la période de la fin du XIXème siècle et celle du début du XXème siècle.
La partie graphique est dévolue au talentueux auteur brésilien, Rafael Albuquerque. Son style se marie bien avec les idées de ces deux scénaristes. Il passe facilement du genre western à celui du drame se déroulant dans les années 2O avec ce monde du cinéma qui se développe. Ses personnages ont du charisme et de la présence. Ses vampires font peur et quelques scènes fortes donnent quelques bons moments de frayeur, le tout aidé par un choix judicieux de couleurs signées Dave McCaig.
Ce premier volume d’American Vampire, redonne un coup de jeune au mythe du vampire. C’est aussi un très bon moment de lecture qui plaira aux amateurs du genre.
Une œuvre à ne manquer sous aucun prétexte !
Par BERTHOLD, le 12 juillet 2013
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