AMOUR DE BENTO (UN)
Tome 1

Petit point avant de commencer pour ceux qui ne le sauraient pas, un bentô est un panier repas japonais. Sachant cela, on attaque la lecture avec un peu d’appréhension, se demandant où l’auteur peut bien vouloir nous emmener.

L’histoire est assez simple à comprendre, il s’agit de déclarer son amour grâce à un bentô et espérer que le résultat soit bon aussi bien pour le repas que pour la relation amoureuse. On sent déjà un petit côté gnan-gnan dans le principe et malheureusement ce premier tome va venir confirmer ce sentiment. C’est donc un schéma assez classique qui vient se mettre en place avec une problématique : "je suis amoureuse d’untel, comment vais-je lui déclarer ma flemme ?", c’est alors que Saé arrive avec une idée lumineuse : "Et si on préparait un bentô ?", s’en suit la préparation, puis la remise du bentô, et instantanément le grand amour avec une étonnante facilité. Et c’est ainsi que plusieurs petites histoires s’enchaînent exactement de la même façon et ce, avec toujours autant de succès.

En parallèle de toutes ces péripéties, on suit la propre histoire amoureuse de Saé avec Yûki qui semble bien plus compliquée à s’installer et à se déclarer que via un simple bentô. Au delà de ça, c’est vraiment cette intrigue qui va susciter notre attention tout au long de cet opus bien que pour l’instant pas vraiment approfondie, on va surtout s’attacher à la présentation des personnages, et pour le coup, c’est plutôt efficace.

En fin de volume, vous trouverez également un petit fascicule réalisé par Shiori reprenant les différentes recettes et leurs préparations. Petit atout indispensable pour préparer de bon petits plats à votre chèr(e) et tendre.

Côté graphisme, la note est plus positive. Le trait est fin et plaisant et le découpage fluide. On retrouve assez bien l’ambiance et les différents plats donneraient presque envie. L’auteur évoque notamment son regret de ne pas pouvoir coloriser ses plats ce qui aurait pu améliorer leurs rendus, et pour le coup, bien qu’ayant énormément de mal avec la colorisation, je la comprends un peu.

Alors que retient-on ? Malgré le côté quelque peu redondant évoqué précédemment, la lecture est agréable et divertissante. Forcément, on espère que l’auteur saura se renouveler pour ne pas nous perdre dans un ennui déjà presque atteint. À suivre donc.

Par boukrou, le 26 mars 2012