ANDROID TYPE ONE
Volume 1

Tokyo, 2059.
En 23 ans, les androïdes multi-usage se sont rendus indispensables dans toute la société. Yûgo Sawatari n’en a pas encore, mais il gagne le droit de tester le tout dernier modèle pendant 90 jours.

Au même moment, une équipe chargée de la protection et de la récupération des androïdes abandonnés découvre l’existence d’un robot surpuissant trafiqué et refusant d’obéir à leurs injonctions. Il disparait après les avoir bousculés alors qu’en théorie, un androïde ne menace jamais un humain. Quelque chose d’inquiétant semble s’annoncer.

Par legoffe, le 29 mars 2022

Notre avis sur ANDROID TYPE ONE #1 – Volume 1

Yashima aborde la question de la place des robots dans la société de demain. Un sujet mainte fois développé dans les récits de SF. Si l’on ne peut pas, pour l’heure, dire que ce manga – prévu en trois volumes – se démarque de ses prédécesseurs, il n’en reste pas moins de qualité.

L’auteur prend son temps pour installer l’intrigue. Tout commence par une immersion dans cette société futuriste, à travers le regard d’un jeune homme sympathique, un employé de bureau tout ce qu’il y a de plus normal.
Le lecteur suit, en parallèle, un duo composé d’un homme et d’une femme, qui se chargent des androïdes abandonnés ou détraqués. Si leur travail s’avère routinier au début, ils vont très vite être confrontés à un mystérieux robot noir qui a une attitude plutôt hostile et qui résistent aux codes de sécurité, ce qui ne devrait pas être possible.

On peut facilement s’identifier aux personnages, qui ressemblent à tout un chacun. Il est intéressant de les voir échanger sur des sujets de fonds, et notamment la question du statut des androïdes, que certains voient comme de simples objets tandis que d’autres s’y attachent. Cet aspect est particulièrement développé.
L’émotion, les sentiments, ont, ainsi, autant de place que la technologie dans le manga.

Cela se sent aussi, quelque part, dans le graphisme. Les récits de science-fiction sont souvent synonymes de dessins aux lignes précises, conférant souvent à la froideur. Rien de tout cela ici. Yashima adopte un coup de crayon en apparence approximatif. Cela ne l’empêche pas d’offrir une grande expressivité aux personnages et des cadrages très efficaces.

Cette entrée en matière est donc très convaincante. Et la fin de ce premier épisode annonce un changement de rythme et un tournant dans l’aventure. De quoi aiguiser notre curiosité.

Par Legoffe, le 29 mars 2022

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