ANGIE
L'Ange Blanc
Nils part pêcher.
Il fait beau, il chante et tout irait bien si Angie son frère ne lui faisait pas sans cesse la morale. Angie, l’ange et lui, Nils, le démon.
Peu importe Angie, ce qu’il voit du côté de la maison-Chotard capte toute son attention.
La maison fermée depuis longtemps vient d’ouvrir ses portes et fenêtres et une superbe jeune femme semble s’y installer.
Nils en tombe immédiatement amoureux.
Malheureusement cette histoire semble ne pas plaire à Angie .
Par MARIE, le 1 janvier 2001
-
Scénariste :
-
dessinateur :
-
Coloriste :
-
Éditeur :
-
Collection s :
-
Genre s :
-
Sortie :
-
ISBN :
2203356561
Publicité
Notre avis sur ANGIE #1 – L’Ange Blanc
Le nouveau duo Cossu/Rodolphe chez Casterman pourrait étonner.Pourtant l’un comme l’autre étant attirés par les histoires mêlant le surnaturel, l’étrange, voire l’ésotérique, leur rencontre en bande dessinée donne un album particulièrement réussi.
Cossu nous avait habitué à un style plutôt géométrique, aux formes délimitées et arrêtées par des droites, ici il arrondit et assouplit les détails. Il adoucit l’image. Moins d’angles et de cassures, plus de sinuosités, de pleins et de déliés. C’est joli et le dessin garde une trempe très personnelle.
Pour qui connaît le trait de Cossu (Voir Alceister Crowley) vous serez ravis de retrouver des signes du passé tels que le monde des jouets et les Histoires alarmantes. )
Rodolphe, excellent dans les sujets de l’étrange, rend un scénario captivant. L’histoire n’est pas tendre. Les sujets abordés sont douloureux. Il parle volontiers du dédoublement de la personnalité et de la schizophrénie tout en préservant le doute ; ce qui augmente la tension car il y a ce qu’il faut des ingrédients chocs dans ce premier tome.
Il parle de l’infime frontière entre le bien et le mal. Il parle de l’amour sale comme il était qualifié par nos aïeux trop pudiques pour lui accorder de l’attention.
Cet album est donc une bonne surprise surtout si vous aimez le dessin assez irrégulier mais plein de charme de Cossu. A suivre donc avec curiosité.. .
Par MARIE, le 17 mars 2005