ANGUILLES DEMONIAQUES
Tome 1
Masaru Kurami a contracté des dettes et n’a pu s’en sortir que grâce à l’aide d’un homme qui a payé pour lui. En retour, Kurami n’a pas pu refuser l’emploi qu’avait à lui proposer son sauveur et c’est ainsi qu’il est devenu employé de l’entreprise Chiwaki, une société usurière donnant aussi à l’occasion dans des activités illégales…
Bien que timide et un peu gauche, Masaru Kurami a surtout été embauché parce qu’il est un véritable colosse. Et après un "relooking" à coups de rasage de crâne et de lunettes noires, il est devenu l’homme de main idéal pour une société comme l’entreprise Chiwaki.
Sa première mission sera de convoyer avec un collègue une mystérieuse caisse : aller d’un point A à un point B, livrer la caisse, et surtout, ne pas (se) poser de questions…
Par sylvestre, le 1 mars 2016
-
Scénariste :
-
dessinateur :
-
Éditeur :
-
-
Sortie :
-
ISBN :
9782372870788
Notre avis sur ANGUILLES DEMONIAQUES #1 – Tome 1
Il ressemble un peu à un athlète black sur la couverture de ce tome 1, mais Masaru Kurami est bien un Japonais… Un Japonais modèle « armoire à glace » : du genre qu’on verrait bien faire les gros bras dans un gang de yakuzas ! Et bé je vous le donne en mille : voilà que notre homme va entrer (un peu malgré lui, mais sur le coup, ça l’arrangeait bien) dans un univers de bandits. Avec à la clé quelques premières petites missions : aller récupérer un peu d’argent chez quelqu’un qui en devait, ou transporter un colis louche pour une société d’élevage d’anguilles ; autant dire une société pas vraiment moins louche !
Dans ce tome 1, on assiste à la métamorphose de Masaru Kurami : costaud, timide et limite un peu naïf, il va acquérir de la confiance en soi grâce à son patron qui, à dessein, va le relooker et le faire ressembler à un videur de boîte de nuit, version XXL. Une métamorphose dont l’intéressé va voir qu’elle fonctionne bien : le gros lard qu’il était joue désormais dans la cour de ceux qu’on craint.
Il n’est pas le seul employé dans l’entreprise Chiwaki, et c’est avec son collègue Tomita qu’il va travailler à l’occasion. Tomita n’a pas les mêmes dispositions, Tomita est différent sur de nombreux points : leur équipe est donc une recette d’équilibrage entre expériences, forces, intelligences, réflexion…
Kurami va-t-il arrêter de travailler pour l’entreprise Chiwaki lorsque sa dette sera épongée ou va-t-il rempiler de son plein gré ? Va-t-il aller au bout de son contrat ou voudra-t-il s’extraire de la sphère malhonnête qu’il a intégrée ? Le destin des personnages (et surtout celui du personnage principal) reste à ce stade une énigme au même titre que le type de missions qu’il va encore avoir à mener. Rendez-vous est donc pris avec le tome 2 pour mieux comprendre où veut nous mener cette série en trois tomes. Un indice, peut-être ? Ces anguilles (du titre), qui, dit-on, mangent tout ce qui contient des protéines ? (Et y’en a, d’la protéine, dans Kurami !)
Par Sylvestre, le 1 mars 2016